Giorgio Agamben, L’Esprit et la Lettre, Sur l’interprétation des Écritures
La lettre nue Pour Agamben, celui qui fixe le regard sur son temps pour en percevoir, non les lumières, mais l’obscurité reçoit en plein visage le faisceau de ténèbres qui provient de son temps. C’est la lumière de sa nuit scellée par les Ecrits divins dont l’auteur évoque l’incontournable obscurité. Et ce, avec Matthieu, Walter Benjamin, Erich Auerbach, Spinoza et surtout Dante et sa Béatrice, incarnation de la Révélation. Car elle a lieu dans l’écart et le contact entre le…