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Category: Inclassables

Les étiquettes littéraires abondent. Restent pourtant des livres – et des articles – qui ne les peuvent souffrir…

N’avoir qu’une ride : s’asseoir dessus

N’avoir qu’une ride : s’asseoir dessus

(A baies niées hauts potes iront) Jadis, nous étions des bébés Donc pas raison de barguigner – cela prend trop de temps. Et il n’est pas possible de l’allonger tant il est continu. C’est dedans que nous vivons. Attendons-le sans impatience ni nul besoin d’être malin. Soyons 100% d’accord avec nos sentiments même s’il se composent à 98 % d’eau. A cette aune, nous sommes un quart vivant, un quart mort, un quart robot et un grand quart rien. Pour…

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Quand les corps churent

Quand les corps churent

Il ne regarde que lui-même et ne parle que de sa mère. Dans son plus jeune âge, elle l’a projeté dans un monde de femmes. A son psychanalyste, il dit qu’il n’existe pas. Sinon dans son miroir et s’y cherche parfois. Il imagine qu’il reste sur la lune comme il l’était, enfant – brillant à l’école avec les cancres qui font de bons gars plus tard. Dans l’extrême de leur soupir, leur poudre et du mascara sur leurs paupières, il…

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Tigre est- ce ?

Tigre est- ce ?

Je suis animal qui rêvait de métamorphoses. Des bêtes, j’eus la conscience. Mon mammifère fut générique, éternel retour du même dont vos chats, chiens et souris constituent des incarnations successives. Vous entretenez avec eux un rapport fusionnel, concret et spirituel. Quelle place tient cette gémellité dans le processus de création littéraire qui, comme moi, vous anime ? En bon spinoziste, je pensais qu’il n’y a que des individus. En particulier chez les félins, parce qu’ils sont mystérieux et un poil…

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Les champs crurent

Les champs crurent

A l’écart de la mêlée, je regarde tout ou rien d’un air amusé. Au besoin j’éprouve de la connivence, de la compassion. Mais je reste accoudé sur le premier support. Je tourne parfois mon profil de trois quarts, curieux de voir la suite.  Du fond du passé me reviennent mes laborieux efforts pour sortir du brouillard à l’aide de mes sophismes. Je ne critique ni ne moque personne :  impassible témoin, je ne me souviens de rien. jean-paul gavard-perret Photo…

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Par âge

Par âge

La nuit donne naissance au rêve. Un fantôme prend la scène sans déterminer son identité. Je finis par ne plus être. Toutefois, je tente d’en prendre conscience : j’assiste aux répétitions de son spectacle et soudain je m’y reconnais en longeant un fleuve dans l’illusion de le rejoindre. Il arrive qu’il fasse signe à ma mémoire. Mais mes souvenirs ne sont pas ceux qu’il attend. Je veux sortir complètement de ses pas mais les portes de rêve s’ouvrent : aucune n’indique comment…

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