Cuore

La Sicile de Maria-Teresa Bellotti échappe au cliché et ce, par une vision intime, drôle, pudique et expressionniste. L’espace intime peut devenir au besoin comme un microcosme allégorique de la société.

Aux êtres succèdent leurs paysages. A la croisée de l’observation anthropologique, de l’art conceptuel et de l’autofiction ces travaux interrogent les notions d’intimité et de consentement, plaçant le spectateur dans une position de voyeur mais dans un périmètre délimité.

L’artiste au besoin s’en amuse. Ses photos sont pour elle aussi importantes qu’anecdotiques. Elles permettent de questionner le féminin. Maria-Teresa Bellotti multiplie des attaques non frontales contre les figures et formes d’autorité. Histoire de remettre la femme au milieu du rivage.

jean-paul gavard-perret

Maria-Teresa Bellotti, C’est l’été, voir son Facebook et son Instagram