(Comment faire un film)
Le cinéaste pétrit de ses mains des êtres de chair et de sang conçus, pensée après pensée, souvenir après souvenir, comme ses enfants qu’il a lui-même fait grandir. Il leur donne un passé, un présent, des sentiments qu’ils n’avaient jamais éprouvés.
D’interminables journées d’un an de vie se passent pour répéter inlassablement les scènes. Cala paraît dérisoire mais c’est une descente en apnée au rythme des séquences et du ronronnement.
Enfin, la Première arrive. Chaque spectateur se laisse charmer, devient héros. Sa vie se joue sur l’écran et exorcise ses frayeurs. Chacun y trouve son compte comme au temps des troubadours. Ils prenaient le temps de s’asseoir pour raconter des histoires fantastiques de dragons, de reines, de rois et de méchants.
Elles passent désormais sur un écran avec la complicité de tous ceux et celles qu’on ne saurait citer vu leur nombre au générique et sa perplexité.
jean-paul gavard-perret
Photo de Lionel Kazan
L’écorce au bouleau
(Comment faire un film)
Le cinéaste pétrit de ses mains des êtres de chair et de sang conçus, pensée après pensée, souvenir après souvenir, comme ses enfants qu’il a lui-même fait grandir. Il leur donne un passé, un présent, des sentiments qu’ils n’avaient jamais éprouvés.
D’interminables journées d’un an de vie se passent pour répéter inlassablement les scènes. Cala paraît dérisoire mais c’est une descente en apnée au rythme des séquences et du ronronnement.
Enfin, la Première arrive. Chaque spectateur se laisse charmer, devient héros. Sa vie se joue sur l’écran et exorcise ses frayeurs. Chacun y trouve son compte comme au temps des troubadours. Ils prenaient le temps de s’asseoir pour raconter des histoires fantastiques de dragons, de reines, de rois et de méchants.
Elles passent désormais sur un écran avec la complicité de tous ceux et celles qu’on ne saurait citer vu leur nombre au générique et sa perplexité.
jean-paul gavard-perret
Photo de Lionel Kazan
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