As : cent sœurs

As : cent sœurs

Je songe aux vestales dont le hiératisme et les mensurations mettent en pâme. Mais ce que j’aime en elles et dans l’écriture, c’est le relâchement. Le mouvement, la concentration, la spéculation sont tout entiers contenus dans cette disposition.

Pourquoi se priver de telle douceur ? Ma machine est en route dès que les mots ou les femmes se plantent dans mon cœur. Il saigne un peu. Les deux n’y pensent pas mais en savent trop. Nuque fléchie, elles trient mes rêves.

jean-paul gavard-perret

Photo : Yelena Yamchuk

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