Dominique Sampiero, On écrit un poème pour embrasser

Hauts et bas lieux de chair

Domi­nique Sam­piero est un habile bret­teur. Si bien que ses vers comme sa prose poé­tique déba­roulent avec faci­lité, finesse et presque une cer­taine roue­rie. Et c’est là tout sauf une cri­tique.
Une telle expres­sion poé­tique per­met de jouer sur plu­sieurs tableaux à la fois, là où diverses langues (abs­traites ou char­nelles) jouent à qui mieux mieux.

La maî­trise fait que le “sac” des mots de Sam­piero “est “rem­pli d’abeilles” là où des “syl­labes fre­donnent le manque”. Mais pour le com­bler.
Il s’agit alors d’approcher deux visages (mais pas que) jusqu’à zoner près du regard de l’intérieur afin que cer­taines choses se conçoivent et se fassent. Et si bien de surcroît.

jean-paul gavard-perret

Domi­nique Sam­piero, On écrit un poème pour embras­ser, Cahiers du Loup bleu, Edi­tions Lieux-Dits, Stras­bourg, 2022, 46 p.- 7,00 €. 

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