Elizabeth Waterman, Candyland

Magie vs pandémie

Le livre d’Elizabeth Water­man fait suite à celui à suc­cès — « Money­gam » où elle met­tait en vedette des strip-teaseuses dans les boîtes de nuit à tra­vers le pays. Mais son tra­vail s’est éloi­gné des clubs de strip-tease pen­dant le Covid. Dans cette période, elle a orga­nisé des séances photo dans sa mai­son et son jar­din de Santa Monica.

Elle a invité des stars adultes à poser pour elle, en com­men­çant par celles qu’elle avait ren­con­trées dans les clubs, puis en pas­sant à d’autres repé­rées via Ins­ta­gram. L’ouvrage pro­pose 24 stars fémi­nines de cinéma pour adultes. L’une d’entre — Stormy Daniels — écrit l’avant-propos du livre. Quant à une autre fétiche — Ken­zie Reeve — qui figure sur la cou­ver­ture, elle rédige un article sur son expé­rience à la fin du livre.

La peur du Covid a per­mis à la pho­to­graphe des moments de sa vie et la beauté par cette expé­rience : les stars semblent s’éloigner de l’inévitable contact avec une zone à risque pour s’isoler dans l’espace de la créa­trice qui, de fait, rouvre la for­mu­la­tion éro­tique de telles modèles. Leur espace vécu ici s’éloigne de la néces­sité du contact « live » de leur métier pour un autre partage.

jean-paul gavard-perret

Eli­za­beth Water­man, Can­dy­land, Uni­corn Publi­shing Group, Londres, 2024, 128 p. — £45.00.

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