Anick Roschi, Ma petite Sibérie

Pirouettes caca­huètes

Pour son roman, Anick Roschi a choisi un parti pris béha­viou­riste. Peu de per­cées dans la psy­ché des per­son­nages comme si l’appréhension du nar­ra­teur se limi­tait à décrire les com­por­te­ments avec une pré­ci­sion presque mala­dive et répé­ti­tive selon un même pro­ces­sus lit­té­raire qui tient par­fois d’une énu­mé­ra­tion et par­fois d’une danse.
L’auteur écrit  dans un style qui se veut enfan­tin et choisi eu égard au nar­ra­teur lui-même et la façon qu’a Anick Roschi de faire pas­ser la pilule amère de la mère dont les vaca­tions sen­ti­men­tales font quit­ter la Petite Sibé­rie pour Paris.

Tournent tou­pies et manèges, par­fois avec des larmes par­fois avec des “pirouettes caca­huètes”, là où le roman se veut fina­le­ment une fic­tion “feel good”. Elle per­met de faire pas­ser les potions à mère non sans iro­nie et dou­ceur. D’autant que si les femmes ne sont pas vrai­ment sages, cela per­met aux hommes d’en faire leur beurre sans le ou les battre.

lire notre entre­tien avec l’auteur

jean-paul gavard-perret

Anick Roschi, Ma petite Sibé­rie, Edi­tions Stel­la­ma­ris, Brest, 2019, 182 p. — 18,00 €. 

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