L’irrépressible ténuité du pouvoir Deux comédiens profèrent des borborygmes, paraissant s’approprier une langue hermétique dans un décor ouvert, déstructuré, tamisé de lumières, laissant deviner en fond de plateau des profondeurs non manifestes. On en vient à ourdir un complot contre le général victorieux, au combat comme, bientôt, en amour. Post Views: 77
De l’éthique de la réputation Une réunion plus ou moins improvisée, dont les invités semblent coutumiers, se prépare chez le docteur Stockmann. Le cercle de ses amis, sa femme, sa fille l’entourent chaleureusement. On s’accommode visiblement sans peine des frasques du médecin, personnage haut en couleur, homme providentiel qui a eu l’idée d’installer les établissements thermaux devenus principale ressource de la municipalité. Arrive le préfet, son frère, administrateur de l’établissement de soins, de toute évidence moins sensible à l’originalité du…
La représentation est agréable, mais elle ne parvient pas à aller au-delà du divertissement L’espace scénique, noir et dépouillé, agrandi latéralement, paraît avoir été dévasté par des festivités. Deux acteurs regardent du fond du plateau le public qui s’installe. Alceste prend la scène en dansant Should I stay or shoul I go, des Clash. L’annonce du théâtre est faite par Vincent Guedon, qui joue Du Bois, l’ami d’Alceste. Le propos cultive volontiers le décalage : les costumes et coiffures sont outrés,…