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Tag: Fata Morgana

Elizabeth Prouvost & Claude Louis-Combet, Dérives

Elizabeth Prouvost & Claude Louis-Combet, Dérives

Méduse, Mélusine et autres Chimères de l’imminence Directrice de la photographie et cadreuse (sur des films de Robert Kramer, Caroline Huppert, Sabine Prenczina entre autres), Elizabeth Prouvost a commencé sa carrière de photographe il y a plus de 20 ans. Le corps en est l’unique sujet. L’artiste le scénarise en solo ou en groupes dans d’étranges chorégraphies sculpturales. Il échappe aux pesanteurs physiques ou morales sans pour autant que se crée un quelconque voyeurisme. Même son Edwarda (Editions Jean-Pierre Faur)…

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Catherine Denis, Journal d’une calligraphe

Catherine Denis, Journal d’une calligraphe

Catherine Denis : éternité de l’éphémère Catherine Denis explique dans ce livre (superbe) et sous forme de journal comment la calligraphie provient d’une poussée interne. Et ce dans la droite ligne du Moine Citrouille auteur des principes taoïstes de la peinture. L’artiste est partie en Extrême-Orient apprendre et comprendre sa technique (qui est aussi une philosophie). Elle montre combien la présence du signe devient une évidence. Mais une évidence disloquée, déplacée. On peut donc parler d’éclats, de textures, de lieux…

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Romain Noël, Errare

Romain Noël, Errare

Inferno Errare  est un récit d’abyme d’une rare intensité écrit dans un temps verbal particulier. Le présent est ici à la fois celui de l’écriture mais surtout un présent éternel ou mythique dont le devenir est pathétique : « Je sais je parle de très loin. Contrairement à nombre des miens je suis resté au cœur du massif. Je m’éloigne du Paradis tout en m’approchant de la terre. Je vais d’erreur en erreur, au plus fort de l’exil » écrit…

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Virginia Woolf, Le Métier

Virginia Woolf, Le Métier

Virginia Woolf : le mot-peau S’interrogeant sur l’emploi des mots en tant qu’outils et matière à construire, Virginia Woolf propose une digression sur le langage au sein de subtils détours qui animent ce texte vif et surprenant. « Les mots ne vivent pas dans les dictionnaires, ils vivent dans l’esprit. Si l’on en voulait la preuve, qu’on se souvienne combien de fois, aux instants d’émotion, on les cherche sans les trouver, quand on en a le plus besoin. » écrit…

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Éric Chevillard, Péloponnèse

Éric Chevillard, Péloponnèse

Eric Chevillard à toutes faims utiles Passant du roman à la prose courte et aux chroniques publiées dans « Le monde des Livres », Chevillard développe tout un univers faussement absurde. C’est un régal. La satire y reste toujours profonde au sein de sujets inattendus. Visite au musée, porte, miroir, aquarium tout y passe. Jusqu’aux pierres : « Sommes-nous si tendres et friables pour toujours et en tout lieu nous déchirer aux pierres, nous y casser le nez, y léser notre…

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