Jean-François Beauchemin explore depuis vingt ans, dans ses romans, l’aventure humaine, les sentiments, les émotions, le sens de la vie et la beauté du monde. Le vent léger est son vingt-quatrième ouvrage.
À l’automne de l’année mille neuf-cent soixante et onze, une famille composée de six enfants éveillés, Enzo, Leonard, Zelda, Elliot, Arthur et Zénon, et de leurs parents vit une existence paisible à la campagne. La mère, soudain malade, devient l’objet de l’attention tendre et des soins empressés du père et de ses enfants affectueux. Ceux-ci, vis-à-vis d’elle et de la situation qu’ils doivent vivre, sont à la fois graves et légers, introspectifs et expressifs.
Au récit de ce passage obligé par le malheur et le chagrin, s’enchevêtrent divers éléments ponctuant l’histoire récente du Québec et du monde. Comme si l’aventure humaine n’était en vérité ni petite, ni grande, mais jalonnée de faits, de courants, de hasards tragiques ou frivoles, formant à la fin un collier ou une chaîne, celle de cette existence dérisoire et merveilleuse que nous traversons tous.
De nombreux chapitres courts apportent une réflexion sur les actualité des années 1970, sur la vie, la mort, la douleur, le tout avec un certain humour.
serge perraud
Jean-François Beauchemin, Le vent léger, Éditions Québec Amérique, janvier 2024, 184 p. — 18,00 €.