Aucun livre n’est un livre mais son reste. Celui qui l’écrit n’est que son « ghostwriter », nègre blanc d’abracadabrantesques cendres et de crachins italiques écrits avec obstination d’insecte afin que pas un jour ne passe sans s’étonner d’être toujours vivant.
Ecrire est donc la martingale sublime et provisoire avant l’horizontalité. Mais que les plus résistants se rassurent : lorsque le mot ne discrimine pas assez, l’image tue.
Quand au concept, c’est le naturel des cochons — truffe de lumière noire pour esprit frappeur. Restent de son ego les haltères comme rançon de gloria.
jean-paul gavrd-perret
Photo Anna Bambou
Chaque mot claque haut et fort . Martingale et régalade . Bravo mister ghostwriter !