Pierre Alechinsky, Toujours là ! (exposition)

Entre encom­bre­ments gra­phiques et désen­com­bre­ments plastiques

Pour Ale­chinsky, la matière ne couvre pas tout. Et son œuvre reste une fron­tière entre pein­ture et écri­ture. Les formes étranges et sau­vages sont désor­mais domes­ti­quées par le public : elles ont même fait leur entrée au Palais de l’Elysée. Ce qui ne les empêche pas de vaga­bon­der sur de tels murs.
L’artiste est ali­menté par sa liberté même si peu à peu son lan­gage s’est imposé.

Se recon­naissent de loin les murailles en frag­ments, en jeu de l’oie de l’artiste. Ces périples peuvent sem­bler inchan­gés mais, de fait, le peintre inverse ses don­nées ini­tiales ou les creuse entre encom­bre­ments gra­phiques et désen­com­bre­ments plas­tiques.
La lumière passe par ce que son œil tou­jours neuf entre­prend de défoncer.

jean-paul gavard-perret

Pierre Ale­chinsky, Tou­jours là !, Gale­rie Chan­tal Bam­ber­ger, 16 Rue du Vingt-Deux Novembre, 67000 Stras­bourg, du 7 sep­tembre au 12 octobre 2019.

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