Kourtney Roy, Sorry, No Vacancy (exposition)

Kourt­ney Roy l’intraitable

La pho­to­graphe cana­dienne pour­suit ses auto-scénographies déca­lées, vio­lentes et drôles dans  Sorry, No Vacancy. Kour­ney Roy y crée des scènes appa­rem­ment absurdes qui sont autant d’emprunts à des réfé­rences ciné­ma­to­gra­phique dans les déserts ou les espaces sub­ur­bains de l’Ouest amé­ri­cain. Toute une mémoire, réelle ou ima­gi­naire y est enga­gée là où se lient l’anecdote secon­daire quoique capi­tale et l’intimité de l’artiste.

Il y a là des routes per­dues dans le désert, des maga­sins fan­tômes. L’artiste devient une héroïne à la Anto­nioni per­due dans des his­toires étranges et une mise en abyme. Existent là des séquences de films. L’importance du détail et de l’atmosphère demeurent essen­tiels. Tout réside en effet dans l’art de la litote et d’un sus­pense dont la cause demeure énig­ma­tique.
Tout est per­tur­bant là où chaque scène semble sai­sie par les caprices du hasard, là où tout garde néan­moins une part de jeu en un équi­libre entre la réa­lité et le fantastique.

jean-paul gavard-perret

Kourt­ney Roy,  Sorry, No Vacancy, Gale­rie Cathe­rine & André Hug,  1 Rue Jacob 75006 Paris,  jusqu’au 28 octobre 2017.

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