“À la question « Que Faire ? » posée par le magnifique Lénine, Jacques Cauda répond : « Quand ? » Quand les Z’uns si pauvres vont-ils manger les Z’autres si riches ? Question zutique en diable ! D’autant que Dada s’en mêle et même l’horrible Héliogabale, le sanguinaire ! “. On l’aura compris, celui qui — peintre, écrivain, photographe et documentariste — est à l’origine du mouvement surfiguratif s’en donne à corps joie. Ses images et textes affûtés vont du côté du jaillir pour chercher ce dont nous résultons et d’où nous venons et ce dont nous sommes la conséquence.
Ce qui ressemble à un non dit qui s’écrit, un non peint qui s’affiche reste l’aspiration et la projection vers des zones grouillantes en un art et une écriture qui relancent les dés.
Jacques Cauda reste explosif et destructeur, il nous détache des « espaces » tels qu’ils sont afin de monter ce qui y est enfoui. Le lieu de nos origines – où nous ne cessons de retourner – devient le théâtre d’une catharsis pour nos désirs. Quelle qu’en soit la nature, ils se réactivent sur les flammes des œuvres. L’exigence de Cauda est axée sur un seul projet : que l’existant sulfureux – fantasmé ou non – revienne dans le réel.
En ce but, Cauda intensifie tout, et spécialement ce qui défie la bienséance et l’entendement des corps écartelés entre désir et blessure. Tout est trempé d’histoires, de variances et de miroitements d’un genre particulier.
jean-paul gavard-perret
Jacques Cauda, Quand ? Chant du Z, Z4 Editions, 2016.
ET ce très beau livre de Jacques est disponible sur www.z4editions;fr !!!
Heu, sur www.z4editions.fr