Rui Camilo, Common Ground

Clean Sheat

Rui Camilo a beau­coup joué au foot­ball dans sa jeu­nesse. Sou­vent sur des ter­rains simples puis dans des clubs de foot­ball. Mais de foot­bal­leur à pho­to­graphe, il n’y avait qu’un pas mais aussi un long che­min. Des études de pho­to­gra­phie ont suivi pour cap­tu­rer les pro­prié­tés car­rées du but.

De fait, il reste fas­ciné par l’espace rec­tan­gu­laire du ter­rain de foot­ball. Il s’empare de cet espace vide mais qu’il sai­sit en diverses cou­leurs (bleu du ciel, vers olive du ter­rain, vert citron des bos­quets). Reste tou­jours une forme de tris­tesse où se dis­tinguent une cabane-vestiaire cras­seuse, des murs blanc dou­teux, des tôles ondu­lées rouge rouille.

Au fond du ter­rain, un but de foot­ball : dépourvu de filet. Mais reste dans cette poé­tique une forme d’errance sans but (et c’est le cas de dire…). Même si demeure ici une forme magique de l’absence.

jean-paul gavard-perret

Rui Camilo, Com­mon Ground, édi­tions Chrom­feld, 2024, 200 p. — 20,00 €.

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