Collectif, Toi, ma mère

“Pour dire au tré­fonds de ma pen­sée l’image de ma mère”

L’image de bien des mères s’ouvre. Celles-ci res­tent pour tou­jours visibles et sal­va­trices par les voix d’écrivaines fran­co­phones qui donnent leur propre ver­sion de leur mère por­tée par­fois sous leurs peaux d’acier trempé.

Emanent d’étranges lumières de ces auteures. Le lieu absolu entre une mère et sa fille se tra­duit en courtes fic­tions ou récits. Certes, il peur exis­ter par­fois des rap­ports en divers accents, le tout sous forme d’émotions et de souvenirs.

Mais le désir d’écriture fait tout ici. Il ramène à l’essentiel au sein de dévo­tions ou de fois intimes en diverses cultures. L’épaisseur des enjeux est forte en de telles visions. Dans ces matrices où la fidé­lité est majeure, demeure mal­gré tout une paix dans les échanges d’un tel col­lec­tif varié et sincère.

jean-paul gavard-perret

Col­lec­tif, Toi, ma mère, Edi­tions des femmes — Antoi­nette Fouque, 11 avril 2024, 176 p. — 15,00 €.

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