Du passé au futur
Prenant comme sorte d’incipit à son exposition la phrase de Hermann Hesse :“Quand vous détestez une personne, vous détestez quelque chose en elle qui fait partie de vous-même. Ce qui ne fait pas partie de nous-même ne nous dérange pas.”, Jean-Pierre Sergent crée depuis ses œuvres réalisées à New York, après ses voyages mexicains et l’attentat du 11 septembre 2001, une énergie et ajoute-t-il “une violence esthétique, karmique, sexuelle”.
Tout semble ressurgir de la profondeur, des temps archaïques, sauvages en fusion avec l’existence.
Face et envers les réalités complexes d’un moi cosmique et des destinées humaines, il ramène au jour arts et rituels des anciennes civilisations là où la sexualité était le lien et le point de départ.
L’artiste a donc mélangé plusieurs images tirées du fond des temps afin de créer une nouvelle noce de rituels diversifiés et d’ouvrir le monde en péril et en un moment où dit-il “la beauté uniquement, n’est plus une excuse suffisante à la création artistique.”
Il faut plus et une telle création le prouve.
jean-paul gavard-perret
Jean-Pierre Sergent, Polyphonies : arts, cultures & civilisations, Galerie de L’Orangerie, 32 Grande Rue, 70100 Sauvigney les Gray, du 23 avril au 6 juin 2022.