Souvent le corps de l’aimé — lorsqu’il est présent – n’est qu’ersatz. Sommes-nous plus proche des débris qu’il pense être ou de sa silhouette qui a perdu substance ?
Il est vrai que, la plupart du temps, le mâle tel un bois flotté se laisse porter par les vagues quitte à s’échouer sur une plage déserte au lieu de profiter de ce que le sort lui offre.
Frida Kalho redonne forme en taraudant l’amoureux, sobrement mais avec insistance.
Elle lui rappelle qu’être aimé est le plus fidèle soutien : « Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, / qui te soutient lorsque tu es ridicule, / qui respecte ta liberté, /qui t’accompagne dans ton vol, / qui n’a pas peur de tomber. »
Et c’est sans doute la plus belle déclaration d’amour. Ici une intensité accapare, déborde.
Mais chez Frida Kalho comment pourrait-il en être autrement ?
jean-paul gavard-perret
Frida Kalho, Tu mérites un amour, Editions Derrière la Salle de Bains, Rouen, 2020.
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Elle lui rappelle qu’être aimé est le plus fidèle soutien : « Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, / qui te soutient lorsque tu es ridicule, / qui respecte ta liberté, /qui t’accompagne dans ton vol, / qui n’a pas peur de tomber. »
Excellent article ! Bravo JPGP