Frida Kalho, Tu mérites un amour

Inten­sité débordante

Souvent le corps de l’aimé — lorsqu’il est pré­sent – n’est qu’ersatz. Sommes-nous plus proche des débris qu’il pense être ou de sa sil­houette qui a perdu sub­stance ?
Il est vrai que, la plu­part du temps,  le mâle tel un bois flotté se laisse por­ter par les vagues quitte à s’échouer sur une plage déserte au lieu de pro­fi­ter de ce que le sort lui offre.

Frida Kalho redonne forme en  tarau­dant  l’amoureux, sobre­ment mais avec insis­tance.
Elle lui rap­pelle qu’être aimé est le plus fidèle sou­tien : « Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, / qui te sou­tient lorsque tu es ridi­cule, / qui res­pecte ta liberté, /qui t’accompagne dans ton vol, / qui n’a pas peur de tomber. »

Et c’est sans doute la plus belle décla­ra­tion d’amour. Ici une inten­sité acca­pare, déborde.
Mais chez Frida Kalho com­ment pourrait-il en être autrement ?

jean-paul gavard-perret

Frida Kalho, Tu mérites un amour, Edi­tions Der­rière la Salle de Bains, Rouen, 2020.

1 Comment

Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Poésie

One Response to Frida Kalho, Tu mérites un amour

  1. Anne Marie Carreira

    .
    Elle lui rap­pelle qu’être aimé est le plus fidèle sou­tien : « Tu mérites un amour qui t’écoute quand tu chantes, / qui te sou­tient lorsque tu es ridi­cule, / qui res­pecte ta liberté, /qui t’accompagne dans ton vol, / qui n’a pas peur de tomber. »

    Excellent article ! Bravo JPGP

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