Quand le disparate et la distance séparent l’être du monde
A partir de portraits originaux ou de vieilles photographies, Virginie Trastour métamorphose les stabilités convenues et conventionnelles. Elle transforme la vision en énigme : dans ses puzzles, un morceau manquant change tout. La force d’une telle pratique arrache toute mièvrerie aux portraits originaux tout en préservant la beauté, l’Eros et une naïveté qui échappent à ce que les médias proposent. Virgine Trastour prouve que pour voir et montrer il faut un long temps de travail. Lequel permet de faire prendre conscience d’un certain formatage dont il s’agit de venir à bout.
Surgissent des taches – pas forcément de naissance mais celles que le temps laisse. Elles font saillir le silence de l’être, révèlent la faille d’un monde qu’elles contribuent à dépouiller de tout ce qui, normalement, lui donne consistance. L’artiste souligne le disparate et la distance qui séparent l’être du monde, de l’être à lui même. Le corps (du moins ce qu’il en reste) se perd dans les espaces. Ce qui affleure est bien autre chose que les seules données de la psyché.
jean-paul gavard-perret
Virginie Trastour, Virginie Trastour, Derrière la Salle de Bains, Rouen, 2016 — 5, 00 €.
J ai vu votre travail .et aurait eu plaisir à vous suivre sur un réseau ’ peu tre si vous n êtes pas se FB . Ds un autre espace . Cordialement . Dominiqique ’
J ai vu certains de vos travaux et aurais plaisir à vous suivre sur un réseau ’ Si vous n êtes pas sur Face book . Ds un autre espace ”Cordialement . Dominique