Tout sur ma mer
Barbouilleur de préambules et de fins de non-recevoir, j’esquisse entre le vide et le plein mes possibilités. Ce n’est pas la mère à boire même si chaque être formaté reste un vrai faux menteur pour tenter d’acquérir sa réalité.
Chacun admire dans ce cas le diable ou le bon dieu. Chez moi, une seule de ces options s’installe et ma pensée devient peinture – abstraite ou figurative, parfois très antique, parfois mâchurée de Méditerranée : celle-ci demeure indispensable pour refaire ma vitrine et ma bonne santé.
jean-paul gavard-perret
Photo : Martin Parr