Sol erre
(Misère de la poésie) Le soleil, comme la mort, est un objet. Les deux ne se regardent pas en face. Certes, sa lumière conditionne la possibilité d’écrire non sans quelque effet de vertige. Toutefois et en face, les mots ne sont pas de simples choses, mais des verres foncés afin que l’astre de feu soit détourné de son aveuglement. Ils le décrivent selon des formes métaphoriques ou des expressions variables face à l’impuissance de notre défection organique. En conséquence demeure…