La larme
Certaines images sont tellement élimées, distendues, que nous pouvons voir le jour au travers, léger comme une nappe de brouillard. Dès lors, il est difficile à les prendre et à les manœuvrer.
Mais de telles figurations – déjà prêtes à passer dans le camp des signes algébriques – gardent un sens par leur place et leur fonction. Elles semblent propres à des combinaisons précises chaque fois que l’esprit touche au mystère de l’apparition et de l’évanouissement de leurs objets.
jean-paul gavard-perret
Photographie : Anna Bambou
