Emilio Prini — Rétrospective

Punti di Luce

Trois ans après la dis­pa­ri­tion du plas­ti­cien, la fon­da­tion Merz consacre une impor­tante rétros­pec­tive à Emi­lio Prini. Celui qui par­ti­cipa à toutes les mani­fes­ta­tions des avant-gardes de l’arte pov­vera dans les années 60 et 70 retrouve ici une actua­lité que son effa­ce­ment pro­gres­sif de la scène artis­tique et sa dis­cré­tion ont accentué.

Chez lui, l’imaginaire à l’oeuvre ne cher­cha pas les adjonc­tions ou exten­sions mais des réduc­tions. Et ce, afin de voir mieux au sein des lieux que Prini visi­tait ou des traces qu’il tra­quait. Villes, chambres d’hôtel, textes pho­to­gra­phiés, objets rési­duels servent à sou­li­gner l’absence comme meilleur des biens là où c’est le presque vide et non le plein qui sou­ligne l’espace.

De telles oeuvres res­tent fon­da­men­tales pour com­prendre un pan de l’histoire de l’art du XXème siècle. Des oeuvres comme “Muro un curva” ou “Per­ime­tro d’aria” consti­tuent le modèle de l’arte pov­vera et du mini­ma­liste créa­teur de “punti di luce”.

jean-paul gavard-perret

Emi­lio Prini — Retros­pec­tive, Fon­da­tion Merz, Turin octobre 2019 — février 2020.

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