Harlan Coben, Une chance de trop

Sur la piste de sa fille enle­vée, la vie de Marc tourne au cau­che­mar… un grand thril­ler par un maître du genre !

Imagi­nez que vous vous réveilliez à l’hôpital après douze jours de coma, avec une bles­sure à la tête, sans aucun sou­ve­nir de ce qui a pu se pro­duire. C’est ce qui arrive à Marc Seid­man, brillant chi­rur­gien plas­tique, à qui des agents du FBI annoncent froi­de­ment que sa femme a été tuée lors d’une agres­sion à leur domi­cile et que leur fille Tara, six mois, a dis­paru. Tout s’écroule pour Marc, qui n’a plus qu’une envie : com­prendre ce qui s’est passé et retrou­ver sa fille. Alors qu’une demande de ran­çon lui par­vient et qu’il réus­sit à réunir les fonds deman­dés grâce à son riche beau-père, Marc espère pou­voir récu­pé­rer sa fille. Mal­heu­reu­se­ment, la confron­ta­tion échoue : les ravis­seurs s’enfuient avec l’argent et Marc se retrouve le sus­pect numéro un de cette étrange affaire. Seul son avo­cat et meilleur ami croit encore en lui, ainsi que Rachel, un amour de jeu­nesse et ancien membre du FBI, dont l’aide va être pré­cieuse dans cette course contre le temps…

Ce troi­sième roman est une confir­ma­tion sup­plé­men­taire du talent gran­dis­sant d’Harlan Coben, qui gagne de livre en livre ses galons de maître du thril­ler. Uti­li­sant les mêmes tech­niques qui ont fait de ses deux pre­miers romans des suc­cès (Ne le dis à per­sonne et Dis­paru à jamais) - cha­pitres courts au rythme hale­tant, pistes mul­tiples, intrigues fami­liales, poids du passé… - Har­lan Coben mène la danse de façon sou­te­nue. Il égare savam­ment le lec­teur sur de fausses pistes et sait dis­til­ler les révé­la­tions sur­pre­nantes au cours du récit, tant et si bien qu’il est dif­fi­cile de poser le livre sur sa table de che­vet. Le lec­teur n’a qu’une envie : se plon­ger dans ce roman du début à la fin, et mal­heur à celui qui l’interrompra !

Harlan Coben a reçu de pres­ti­gieux prix aux Etats-Unis, et gageons que la France saura aussi récom­pen­ser son talent - le roman à sus­pense est une lit­té­ra­ture qui méri­te­rait plus de recon­nais­sance. A noter éga­le­ment la sor­tie simul­ta­née de son second roman en édi­tion de poche chez Pocket, Dis­paru à jamais. 

franck bous­sard

   
 

Har­lan Coben, Une chance de trop (tra­duit par Roxane Azimi), Bel­fond, 2004, 432 p. — 20,90 €.

1 Comment

Filed under Non classé, Pôle noir / Thriller

One Response to Harlan Coben, Une chance de trop

  1. avis de lecture

    Un livre qui se lit bien et faci­le­ment, mais une fois la fin du livre et au bout de quelques jours…plus rien…
    Note de 4/5 sur mon site AvisDeLecture

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