Pro messes

(Que mon­trer ? — Gus­tave Courbet)

Jusque là se sous­trayait ce “ça” qui ne devait pas être mon­tré. Mais qui ça ? Toute exhi­bi­tion her­beuse était pré­sence in absen­tia aux sta­tuaires et peintres.

Un ordre du regard à qui vou­lait connaître des visions de la chair était exclu. Mais se décou­vrit l’existence du grand obs­cur au grand tableau de Cour­bet adressé comme pos­si­bi­lité de l’éclosion et l’existence de l’autre en extase charnelle.

Le peintre ne se contenta pas de dénouer la che­ve­lure de cette femme. Il nous apprit le morse, peut-être la bles­sure ou le désir. Plus tard, il recou­vrit de satin la beauté et son inavouable ouver­ture. Des yeux se sont ouverts mais s’achève l’aubade liber­tine. Que s’endorme la fée.

jean-paul gavard-perret

photo de Robert Faber

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