Portraits du silence – entretien avec la photographe Elisa Migda
Elisa Migda transfigure le portrait. Ses modèles semblent parfois vouloir échapper à l’espace délimité par le cadre afin d’amorcer soit l’histoire d’une figuration impossible, soit d’une présence où le personnage reste, finalement, piégé. Le portrait reste insaisissable. Les indices de réalité phénoménale se dissolvent dans certaines photographies. Et le choix du noir et blanc renvoie à un seuil d’émergence où le modèle est à la fois réel et irréel. Ce n’est plus une histoire qui est racontée, mais un jeu…