Catherine Andrieu, Le cliquetis des Mâts

Les mou­ve­ments d’amour

Cathe­rine Andrieu à la fois exa­cerbe et ren­verse les don­nées du pro­ces­sus libi­di­nal qu’elle induit et pro­voque. Est-ce, comme l’écrivit Your­ce­nar, parce que « Les Fran­çais ont sty­lisé l’amour, ils y ont cru et se sont obli­gés de le vivre. Ils l’auraient vécu dif­fé­rem­ment s’ils n’avaient pas toute cette lit­té­ra­ture der­rière eux » ? 
Ce n’est sans doute pas le cas pour celle qui attrape le désir par l’échine en hom­mage à un cer­tain surréalisme.

Si chez une telle auteure la liberté fut plus ima­gi­naire que réelle, ici Eury­dice, ose se mouiller en rameu­tant ce qui lui est arrivé et qui la conduite vers l’ouverture. Elle entonne  son lyrisme si par­ti­cu­lier. Celui d’une femme et poète  qui est mer, terre, étoile et mouette à la por­tée du cli­que­tis des mats per­cus­sion­nistes de ses diverses amours.

jean-paul gavard-perret

Cathe­rine Andrieu, Le cli­que­tis des Mâts, Edi­tions Rafaël de Sur­tis, Cordes sur ciel, 2023, 90 p. –19,00 €.

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Filed under Chapeau bas, Poésie

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