Stéphane Lambert, Vincent Van Gogh — l’éternel sous l’éphémère

Eter­nité

De Van Gogh, on croyait tout savoir ou presque.
Néan­moins, au sein même des sen­tiers bat­tus par l’artiste — Amster­dam, Paris, Arles, Saint-Rémy de Pro­vence et Auvers-sur-Oise -, se créent une nou­velle archéo­lo­gie et une géo­mé­trie  de l’espace plus intime que géographique.

Lambert, sans s’affranchir de faits désor­mais incon­tour­nables, crée moins une rêve­rie pro­lon­gée qu’une suite d’analyses sub­tiles.
D’une vie jugée confuse, de sa nuit noire et blanche, il crée une incer­taine clarté par un récit qui se concentre sur des moments où tout semble en vibra­tion vers l’inconnu.

Ce relevé indi­ciaire est donc bien autre chose que de la froide infor­ma­tion. Van Goh y suit encore son corps au-delà du temps et sort de son “état de névrosé” ou d’être “abs­trait”, comme le sou­ligne l’auteur.

jean-paul gavard-perret

Sté­phane Lam­bert, Vincent Van Gogh — l’éternel sous l’éphémère, Arléa, Paris, 2023, 120 p. — 17,00 €.

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