Héloïse Guyard est une artiste discrète : “Mon travail, c’est ce truc de n’être pas grand-chose dans l’univers infini, mais d’être là. De faire. Trouver une place mesurée. Porter attention aux petites choses. Ne pas abîmer.” écrit-elle.
Les œuvres présentées s’inspirent de drapés, de plis d’étoffes peintes par différents artistes au travers l’histoire de l’art. Surtout des femmes souvent invisibilisée dans celle-ci d’Artemisia Gentileschi à Tamara de Lempicka en passant par Kiki Smith plus connue en notre et son époque.
Le tout dans un dialogue avec les travaux elliptiques et vibrants de Véronique Sablery chez lesquels, comme avec ceux d’Héloïse Guyard, l’inconscient est pris soudain au dépourvu.
Existe en ce face à face un voyage aux abîmes du temps.
L’exigence des deux artistes impose toujours à leurs œuvres une forme d’ascèse pour atteindre une intensité aussi pure que retenue.
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jean-paul gavard-perret
Véronique Sablery invite Héloïse Guyard — en dialogue avec les photographies et travaux sur verre de Véronique Sablery, du 24 septembre au 2 octobre 2022 au 17 rue François Marescot à Caen.