Giuseppe Gallace, Là où le temps se perd / Dove il tempo si perde (exposition)

Giuseppe Gal­lace (né en 1993, Sove­rato, Ita­lie) vit et tra­vaille à Turin. Ses œuvres variant de petites à grandes dimen­sions engagent un jeu avec l’observateur en l’intégrant dans les détails et la ten­sion. Les sujets semblent espion­nés à l’instant où quelque chose est sur le point de se pro­duire.
Maître des lieux de l’art, il cherche les points noirs qui ont de la peine à être décou­verts. Mais dans ce but, il invente des mues, des mises à nu en trac­tion avec des geste de chas­seur qui télé­guident pra­ti­que­ment sa quête. Il faut dans ce cas que la rai­son tré­buche et crée de tels ren­ver­se­ment où une sorte de ter­reur invente l’extase par­ta­gée et racon­tée, là où se mêlent dou­ceur, com­bat et magie au milieu du rien.

Ce n’est pas facile d’arriver là. Mais l’artiste ita­lien cherche depuis des années à y par­ve­nir au moyen d’aiguille sans vir­gule, sans pagaie, ni balan­cier rond. Pas plus qu’un poêle près d’un mot qui s’enfuit d’une boîte, ni la clé qui se balance dans une main distraite.

jean-paul gavard-perret
 
Giu­seppe Gal­lace, Là où le temps se perd / Dove il tempo si perde à l’Espace Larith, Cham­béry, du 26 octobre au 16 décembre 2024.

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Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Echos d'Italie / Echi dell'Italia

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