Giuseppe Gallace (né en 1993, Soverato, Italie) vit et travaille à Turin. Ses œuvres variant de petites à grandes dimensions engagent un jeu avec l’observateur en l’intégrant dans les détails et la tension. Les sujets semblent espionnés à l’instant où quelque chose est sur le point de se produire.
Maître des lieux de l’art, il cherche les points noirs qui ont de la peine à être découverts. Mais dans ce but, il invente des mues, des mises à nu en traction avec des geste de chasseur qui téléguident pratiquement sa quête. Il faut dans ce cas que la raison trébuche et crée de tels renversement où une sorte de terreur invente l’extase partagée et racontée, là où se mêlent douceur, combat et magie au milieu du rien.
Ce n’est pas facile d’arriver là. Mais l’artiste italien cherche depuis des années à y parvenir au moyen d’aiguille sans virgule, sans pagaie, ni balancier rond. Pas plus qu’un poêle près d’un mot qui s’enfuit d’une boîte, ni la clé qui se balance dans une main distraite.