Mylène Besson, De long en large

A poils

L’artiste s’amuse d’héros ou d’héroïnes d’occasion dont la vie devient, se déplie en d’immenses grands for­mats. L’art devient un roman de for­ma­tion qui déplace les lignes d’inconduites. Mylène Bes­son expose des « maga­sins » de « curio­si­tés » pour assou­vir chez de telles pré­sences leur figu­ra­tion de pié­tons. Elle n’a pas besoin de pous­ser l’âne par quelques coups de pieds au cul nécessaire.

Elle sauve leurs meubles armée de sai­sies ludiques, humo­ris­tiques, du sens de la déri­sion en d’un ravis­se­ment pour l’intelligence. Met­teuse en situa­tions, elle évite de s’embourber dans les nébu­lo­si­tés d’une méta­phy­sique dou­teuse. Elle ménage des erre­ments ou des « oublis », des intran­si­geances ou des omis­sions. Ce tra­vail devient alors le miroir brisé du simu­lacre et sa vision remi­sée plus que son aveu contrarié.

jean-paul gavard-perret

Mylène Bes­son, De long en large, Centre d’arts plu­riels «Auto­no­mie», Bruxelles, Sep­tembre Octobre 2024, Livre « Nous ».

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