Vittoria Gerardi, Latenza
L‘image latente
Avec sa série Latenza, l’artiste italienne se penche sur la nature même de la photographie, la lumière et le temps.
Elle explore la frontière entre les éléments visibles et invisibles qui constituent une photographie.
Vittoria Gerardi utilise deux techniques intitulés « Léthégraphie » et « Aléthégraphie ». A travers elles, la photographe tente d’appréhender le langage de la photographie, sa structure immergée, sa face cachée. En conséquence elle explore le concept de .
A savoir celle qui se trouve au sein de chaque tirage avant même qu’elle ne soit révélée. Elle surgit ici sous forme d’une simple ligne, un élément symbolique qui sépare le visible de l’invisible. Ce qui semble absent ne nous met plus en congé.
L‘artiste approfondit la vision de la photographie en explorant ses racines. Et en rattachant la photographie au monde végétal – avec un un brin d’herbe comme archétype-, Vittoria Gerardi étudie la structure cachée de toutes choses, matérielles et immatérielles.
Bref, tout ce qui n’attend qu’à être révélé car, derrière ce rideau, palpitent bien plus que des ombres..
jean-paul gavard-perret
Vittoria Gerardi, Latenza, Galerie Thierry Bigaignon, Paris