Les Antilopes
Une pièce évoquant l’entropie folle du monde occidental rivé à ses fantômes colonialistes, ou le fantasme d’une Afrique dévorante Avec une rigueur assurée, la pièce de Henning Mankell, transposée par le metteur en scène Jean-Pierre Vincent, sonde l’imaginaire angoissé occidental post (néo ?)-colonialiste que dévore une Afrique de fantasme, inquiétante et proliférante. Dans la sécurité cadenassée de leur résidence « coloniale » – tellement cadenassée qu’elle signale toutes les craintes et appréhensions de ses possédants – un couple est peu à peu envahi…