Pink Floyd At Pompeii primo in classifica: la folle visione che non ha mai fine (Pink Floyd à Pompéi premier au classement : la folle vision qui n’a jamais de fin)

Pink Floyd At Pompeii primo in classifica: la folle visione che non ha mai fine (Pink Floyd à Pompéi premier au classement : la folle vision qui n’a jamais de fin)

di Andrea Silenzi
10 Maggio 2025

Dopo il successo nelle sale, il disco con le musiche del film diretto da Adrian Maben in testa alle classifiche di vendita

I Pink Floyd, insieme a poche altre band del passato, sono riuscite nella difficilissima impresa di non sentire il peso del tempo. Sono popolarissimi anche tra i ragazzi delle generazioni digitali : la loro musica (definire semplicemente canzoni i loro brani sarebbe riduttivo) evoca suggestioni anche a quasi sei decenni di distanza dai giorni dei loro esordi.


I loro dischi, soprattutto in formato fisico, sono sempre richiestissimi. Le loro copertine, in molti casi progettate e realizzate dallo Studio Hipgnosis, sono considerate simboliche e artistiche al punto di diventare complementi d’arredo: basti pensare a quella di Atom heart mother, con la mucca in primo piano, ancora adesso considerata un vero esempio di modernariato rock. E pensare che i Pink Floyd non amano poi così tanto quel disco. Per non parlare di The dark side of the moon o Wish you were here, magnifici esempi di grafica d’avanguardia applicata alla musica.

I fan, da quelli della prima ora a quelli giovanissimi, considerano fondamentale ogni capitolo della loro avventura musicali, con tutti gli annessi e connessi. Visionarietà, sperimentazione, zero propensione per il glamour, attrazione per lo spazio e per la sua rappresentazione in musica: elementi che rendono i Pink Floyd unici, non ascrivibili ad alcuna corrente musicale in particolare, magicamente sospesi nel tempo.

Non era difficile ipotizzare che l’operazione di restauro del film Pink Floyd At Pompei – MCMLXXII, un autentico capolavoro firmato dal regista Adrian Maben che nell’ottobre del 1971 portò la band tra le rovine di Pompei: tra mille difficoltà tecniche e con a disposizione una strumentazione che oggi fa quasi sorridere, il regista e la band realizzarono un’opera pop immaginifica e sospesa, con i musicisti impegnati con gli strumenti in mezzo all’arena del teatro antico oppure a passeggio sui pendii del Vesuvio, con le psichedeliche visioni dei tramonti in controluce sulle note di pezzi memorabili o addirittura impegnati nel registrare i latrati di un cane in un ennesimo impeto sperimentale. […]


traduction :

Pink Floyd à Pompéi premier au classement : la folle vision qui n’a jamais de fin

par Andrea Silenzi
10 mai 2025

Après le succès en salles, l’album avec les musiques du film réalisé par Adrian Maben en tête des ventes

Les Pink Floyd, avec quelques autres groupes du passé, ont réussi dans la très difficile entreprise de ne pas être éprouvés par le poids du temps. Ils sont également très populaires parmi les jeunes de la génération numérique : leur musique (définir leurs compositions comme de simples chansons serait réducteur) demeure des plus suggestives, même à près de six décennies de distance de l’époque de leurs débuts.


Leurs disques, surtout en format physique, sont toujours très demandés. Leurs couvertures, dans de nombreux cas conçues et réalisées par le Studio Hipgnosis, sont considérées comme symboliques et artistiques au point de devenir des compléments d’ameublement : il suffit de penser à celle d’Atom heart mother, avec la vache au premier plan, encore aujourd’hui considéreé comme un véritable exemple de modernisme rock. Et dire que les Pink Floyd n’aiment pas tellement cet album. Sans parler de The dark side of the moon ou Wish you were here, magnifiques exemples d’un graphisme d’avant-garde appliqué à la musique.

Les fans, de ceux de la première heure à ceux très jeunes d’aujourd’hui, considèrent comme fondamental chaque chapitre de leur aventure musicale, avec toutes ses annexes et connexions. La vision, l’expérimentation, le zéro glamour, l’attraction de l’espace et sa représentation en musique : des éléments qui rendent les Pink Floyd uniques, non assignables à un courant musical particulier, magiquement suspendus dans le temps.

Il n’était pas difficile d’imaginer le succès de l’opération de restauration du film « Pink Floyd At Pompei – MCMLXXII », un véritable chef-d’œuvre signé par le réalisateur Adrian Maben qui en octobre 1971 a amené le groupe dans les ruines de Pompéi : entre mille difficultés techniques et avec à disposition une instrumentation qui aujourd’hui fait presque sourire, le réalisateur et le groupe ont réalisé un opéra pop imaginaire et suspendu, avec les musiciens rivés aux instruments au milieu de l’arène du théâtre antique ou se promenant sur les pentes du Vésuve, avec les visions psychédéliques des couchers de soleil à contre-jour sur les notes de pièces mémorables ou encore engagés dans l’enregistrement des aboiements d’un chien au gré d’une énième impulsion expérimentale. […]

frédéric grolleau

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