Eric Dubois, Nul ne sait l’ampleur

Eric Dubois, Nul ne sait l’ampleur

L’avancée d’Eric Dubois

Dans les poèmes « anciens » de Dubois, les pulsations du soleil – et en dépit du titre – n’en finissent pas d’émettre leur magnétisme. Les masques – même ceux du coeur et du sexe – fondent d’eux-mêmes dans l’espoir que les mondes que traversent le poète lui appartiennent. L’azur possède alors des tendresses imprévues et la douce incandescence d’harmonies chaotiques.

Les textes se doublent de la volonté que le feu prenne au sein de la nuit. Le tout en lettres de grisou pour écumer les abîmes dans les broussailles insoumises de l’âme au sortir d’un tertre de peau et d’os, de neige et de cristal.
Dubois y forgeait déjà un souffle. Avec le pari fou de la découverte d’une zone oblique, aujourd’hui encore il fait émerger des mots rares et doux même si, à mesure que la vie avance, il est sans bagage.

jean-paul gavard-perret

Eric Dubois, Nul ne sait l’ampleur, Editions Unicité, Saint-Chéron, 2024, 26 p. – 12,00 €.

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