Carmen Pennarum, Dans l’arc d’un regard de caryatide

Vers le Lieu

Bais­ser les stores, des­cendre les jalou­sies, condam­ner les fenêtres, fer­mer les portes pour rete­nir le temps ne sert à rien car il n’arrête pas de pas­ser sans répit.

Carmen Pen­na­rum le sait et au lieu, dans ce livre, de l’épuiser comme si les mots étaient dis­po­nibles pour cela, elle pré­fère for­mer la conver­sa­tion et la conver­sion des corps qui les nour­rissent. D’où leur rôle comme ici les pho­to­gra­phies qui accom­pagnent les poèmes.

Suivant leur défilé, cela devient par­fois plus léger et dans le poème qui suit sur­git une autre mai­son qui renaît. C’est comme un autre pays, un autre conti­nent, L’endroit sui­vant, c’est encore une autre vie et pour­tant la même dans son approfondissement.

Soudain, grâce à Car­men Pen­na­rum, nous savons comme nous n’avons jamais su pour un repos qui n’est pas un som­meil mais un éveil. Le néant n’appartient plus à l’existence.

jean-paul gavard-perret

Car­men Pen­na­rum, Dans l’arc d’un regard de carya­tide, Edi­tions L’amuse Loutre, Laillé, 2023, 152 p. — 15,00 €.

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