Grégory Rateau, Nemo

Les dam­nés magnifiques

Choi­sir Nemo pour titre est signi­fi­ca­tif des ambi­tions de l’éternel exilé qu’est Rateau.
Il tra­verse le temps pour rete­nir des ins­tants éter­nels même dans ce que le réel a de plus coutumier.

Les per­dus ou per­dants retrouvent un hori­zon, par­fois dans des relents de films noirs, par­fois dans des atmo­sphères plus légères lorsqu’il suf­fit — par exemple — qu’une femme décroise les jambes.
Les mots défilent ainsi dans une ten­ta­tive de refaire le monde, sinon en tota­lité du moins partiellement.

Existe là une suite de voyages et de dépla­ce­ments. afin de pou­voir jusqu’aux fron­tières de l’oubli retrou­ver des sem­blables et des frères.

jean-paul gavard-perret

Gré­gory Rateau, Nemo, Illus­tra­tions de Jacques Cauda, Edi­tions RAZ, San­tec, 2022, 30 p. — 10,00 €.

Leave a Comment

Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Poésie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>