Adepte — entre autres — des plaisirs des cotons tiges, Jérôme Greiner fait la gloire des barbus. Pratiquant athée et au besoin des listes exhaustives, il feint d’être un parfait dilettante. Mais qu’on se méfie : derrière son épouse modèle éditrice de Ouille, il avance masqué. Pas de pitié chez lui pour les croissants. Surtout de lune.
Poing levé, il soulève indirectement, par démultiplication des forces, l’o-Dieu et les pourries croyances qui poussent notre besoin d’exister à le pratiquer dans la souffrance, tété au bénitier plutôt qu’à une mère incapable de porter seule ses angoisses et qu’il pourrait mettre — toute culpabilité bue - dans un état de liquéfaction plutôt que de l’envoyer paître là où un héros de Beckett allait garder ses moutons pour faire apparaître — au côté d’une drôlesse — “ la seule image”.
Ce qui ne l’empêche pas de faire preuve d’une douceur, d’une tendresse extrêmes mais habilement remisées. Il rappelle, comme l’écrit Tristan Felix, que “Les mots ne sont pas qu’illusion lorsqu’ils remuent le réel au point d’exhumer des fossiles intacts.”
Entretien :
Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Étant insomniaque, je me lève généralement l’après-midi et c’est généralement le mal de dos ou une sciatique carabinée qui déclenche mon lever. Ou alors une érection (carab… ? aussi).
Que sont devenus vos rêves d’enfant ?
Les rêves, semble-t-il, renvoient toujours à l’infantile. Je rêve toujours et donc je rêve toujours de tuer mon père et de coucher avec ma mère.
A quoi avez-vous renoncé ?
À être moi.
D’où venez-vous ?
De revenants.
Qu’avez-vous reçu en dot ?
Un don cureté (= reçu en dot).
Un petit plaisir — quotidien ou non ?
Le coton-tige.
Qu’est-ce qui vous distingue des autres éditeurs ?
De n’être pas éditeur (c’est ma femme qui ‘dirige’ OUILLE éditions).
Comment définiriez-vous votre approche de la revue ?
Le langage déborde de partout, à l’intérieur comme à l’extérieur ; réel et sens ne font pas bon ménage (il n’y a pas de rapport sexuel) ; l’écologie (en tout cas politique) est une réalité et comme telle relève pour part de l’imaginaire, mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer de continuer de l’inventer… autrement (que dans la réalité de la parenthèse précédente).
Quelle est la première image qui vous interpella ?
Rien d’original : sans doute mon reflet dans un miroir ou mon ombre sur le sol, mais je ne m’en rappelle plus.
Et votre première lecture ?
Un peu sérieuse ? La tétralogie de Marcel Pagnol.
Quelles musiques écoutez-vous ?
Evaristo Felice Dall’Abaco, Joseph Marie Clément Dall’Abaco, Isaac Albéniz, AC/DC, Frédéric Acquaviva, Manuel Agujetas, Henry ‘‘Red’’ Allen, El niño de Almadén (Jacinto Antolín Gallego), Am Ketenes, Marguerite Taos Amrouche, Juan de Anchieta, Raquel Andueza, Pasquale Anfossi, Dick Annegarn, Mara Aranda, Louis Armstrong, Arno (Arnold Charles Ernest Hintjens), Autour de Lucie, Charles Aznavour, Inés Bacán, Carl Philipp Emanuel Bach, Johann Christian Bach, Johann Sebastian Bach (beaucoup), Carles Baguer, Chet Baker, Samuel Barber, Jean Barraqué, Ray Barretto, Béla Bartók, Cecilia Bartoli, Alain Bashung, Count Basie, Amy Beach (Amy Marcey Cheney Beach), Lottie Beaman, les Beatles, Sidney Bechet, Captain Beefheart (Don Van Vliet), Ludwig van Beethoven, Omar Benamara, George Anton Benda, María Berasarte, Hector Berlioz, Nicolas Bernier, Bérurier Noir, Heinrich Biber, Vĕra Bílá, Bix Beiderbecke, Georges Bizet, Black M (Alpha Diallo), Ernest Bloch, Luigi Boccherini, Philippe Boesmans, Mel Bonis, Lili Boulanger, Nadia Boulanger, Pierre Boulez, Rosario Bourdon, David Bowie, l’Anouar Brahem Trio, Johannes Brahms, Georges Brassens, Anthony Braxton, Jacques Brel, Sébastien de Brossard, Leo Brouwer, Clifford Brown, Rodophe Burger, Dietrich Buxtehude, Ferruccio Busoni, William Byrd, Cali (Bruno Caliciuri), Camarón de la Isla (José Monge Cruz), André Campra, Marguerite Canal, Édith Canat de Chizy, Manolo Caracol, Ferdinando Carulli, Johnny Cash, Alexis de Castillon, Francesco Cavalli, Antonio Cesti, Cécile Chaminade, Ray Charles, Hariprasad Chaurasia, Louis Chedid, Luigi Cherubini, The Chicago Klezmer Ensemble, Frédéric Chopin, Saïd Chraïbi, Charlie Christian, Sonny Clark, Kenny Clarke, The Clash, Muzio Clementi, Julien Clerc, Freddy Cole, Ornette Coleman, John Coltrane (beaucoup), Johann Gottfried Conradi, Alexis Constant, Paolo Conte, Martha Copeland, Arcangelo Corelli, Ruth Crawford Seeger, Bing Crosby, Gabriel Cusson, Etienne Daho, Luigi Dallapiccola, Daniel Darc, Joe Dassin, Miles Davis, Alain Debiossat Trio, Claude Debussy, Deep Purple, Mattie Delaney, Antoine Dessane, Pearl Dickson, Joyce DiDonato, Johnny Dodds, Gaetano Donizetti, Paul Dukas, Jacques Duphly, Pascal Dusapin, Henri Dutilleux, Jacques Dutronc, Antonín Dvořák, Bob Dylan, Duke Ellington, Christian Escoudé, Bill Evans, Gil Evans, Marianne Faithfull, Raphaël Fays, Carlo Antonio Fedeli (dit ‘Saggion’), Esperanza Fernández, Brian Ferneyhough, Léo Ferré, Nino Ferrer (beaucoup), Thomas Fersen, Ella Fitzgerald, Antoine Forqueray, Claude François, Girolamo Frescobaldi, Michel Fugain, Serge Gainsbourg, William ‘‘Red’’ Garland, Stanislao Gastaldon, Francesco Geminiani, Carlo Gesualdo, Orlando Gibbons, Dizzy Gillespie, Mauro Giuliani, Christoph Willibald Gluck, Gong, Charles Gounod, Lida Goulesco, La Grande Sophie (Sophie Huriaux), Hector Gratton, des chants grégoriens, Antoine Frédéric Gresnick, Hélène Guilmette, Georg Friedrich Haendel (beaucoup), Jonathan Harvey, Johann Adolph Hasse, Screamin’ Jay Hawkins, Joseph Haydn, Lucille Nelson Hegamin, Helena (Hélène Barbara Ribeiro Furtado Velho Nogueira, dite Helena Noguerra) Jimi Hendrix (beaucoup), Hans Werner Henze, Jacques Higelin, Paul Hindemith, André Hodeir, Billie Holiday, Augusta Holmès, Lightnin’ Hopkins, Toshio Hosokawa, Jacques-Martin Hotteterre, Freddie Hubbard, Alberta Hunter, Jacques Ibert, Iggy Pop, Isidore Isou, Pedro Iturralde, Charles Ives, Jefferson Airplane, Joe Jones, Quincy Jones, Janis Joplin, Joy Division, Juliette (Juliette Noureddine), Justin August Just, Wally Karveno, Wynton Kelly, Cherifa Kersit, Amjad Ali Khan, l’Ensemble Al-Kindî, B.B. King, Volker David Kirchner, Roland Kirk, Kiss, Klezmer Nova, Sonny Knight, Kočani Orkestar, René Koering, Guyla Kokas, Elisabeth Kontomanou, Ernst Krenek, Johann Philipp Krieger, Helmut Lachenmann, Lady Gaga, Jeanne Landry, Christian Lauba, Jean-Marie Leclair, Félix Leclerc, Led Zeppelin, Maxime Le Forestier, Michel Legrand (les musiques des films de Jacques Demy), Giovanni Legrenzi, Ruggero Leoncavallo, Michaël Levinas, Jerry Lee Lewis, Dave Liebman, György Ligeti (beaucoup), Carmen Linares, Magnus Lindberg, Franz Liszt, Chano Lobato, Pietro Antonio Locatelli, Marc Loopuyt, Jan Antonin Losy, Paco de Lucía, Gabi Lunca, Jimmie Lunceford, Rudolf Lutz, Witold Lutosławski, M (Matthieu Chedid), Tomasa (Guerrero) La Macanita, Jean-Marie Machado, Madonna, Magma, Gustav Mahler, Maître Gims, Los Malagueños, Philippe Manoury, Marin Marais, Alessandro Marcello, Luca Marenzio, Wynton Marsalis, Dean Martin, Fabien Martin, Franck Martin, Sara Martin, Vincente Martín y Soler, François Marty, Pietro Mascagni, Jules Massenet, Rodolphe Mathieu, Pepe de La Matrona, Roger Matton, John Mayall and the Bluesbreakers, Bejun Mehta, Felix Mendelssohn, Fanny Mendelssohn-Hensel, Art Mengo, Johann Kaspar Mertz, Olivier Messiaen, Mezz Mezzrow, Lizzie Miles, Charlie Mingus, Mísia (Susana Maria Alfonso de Aguiar), Mistinguett, Eddy Mitchell, Thelonious Monk, Monoswezi, Marilyn Monroe, Yves Montand, Claudio Monteverdi, Cristóbal de Morales, Enrique Morente, Jean-Baptiste Morin, Thomas Morley, Georges Moustaki, Wolfgang Amadeus Mozart (beaucoup), Georg Muffat, Tata Nacho (Ignacio Fernández Esperón), Conlon Nancarrow, J.P. Nataf (Jean-Philippe Nataf), Klaus Nomi, Luigi Nono, Claude Nougaro, George Onslow, l’Orchestre Klezmer Shpil, Alfonso Orellana, Owiny Sigoma Band, Giovanni Paisiello, ‘les’ (des) Papous de Nouvelle-Guinée, Vanessa Paradis, Charlie Parker, Oscar Peterson, Edith Piaf, Astor Piazzolla, Enno Poppe, Anghjula Potentini, Elvis Presley, le Quatuor Psophos, Fazal Qureshi, Sergueï Rachmaninov, Gertrude « Ma » Rainey, Jean-Philippe Rameau, Raphael (Raphaël Haroche), Dianne Reeves, Aribert Reimann, Jean Richafort, Les Rita Mitsouko, Raoul Petite, Max Roach, les Rolling Stones, Sonny Rollins, Pepe Romero, Rafael Romero, Cipriano de Rore, Gioachino Rossini, Demis Roussos, Johann Rosenmüller, Ludomir Różycki, Calvin Russell, Germaine Sablon, le chevalier (Joseph Bologne) de Saint Georges, Camille Saint-Saëns, Bernardo Sandoval, Carlos Santana, Alessandro Scarlatti, Domenico Scarlatti (beaucoup), Franz Schubert, Robert Schumann, Heinrich Schütz, Scorpions, Mohammad Reza Shadjarian, Harmonica Shah (Thaddeus Hall), Ravi Shankar, Dmitri Shostakovich, Mort Shuman, Nina Simone, Frank Sinatra, Mustapha Skandrani, Bessie Smith, Clara Smith, Mamie Smith (Mamie Robinson), Patti Smith, Antonio Soler, Fernando Sor, Manuel Soto (Monje – ‘‘El Sordera’’), Louis Spohr, Agostino Steffani, Claus Stötter, Igor Stravinsky, The Sugarhill Gang, Karol Szymanowski, Toru Takemitsu, Thomas Tallis, Georges-Emile Tanguay, Giuseppe Tartini, Art Tatum, John Taverner, Piotr Ilitch Tchaïkovski, Georg Philipp Telemann, Tété (Niang Mahmoud Tété), les Têtes raides, Hubert-Félix Thiéfaine (beaucoup), Tomatito (José Fernández Torres), La Tordue, Paolo Tosti, Tommaso Traetta, Pierre de Trégomain Quartet, Charles Trenet, Baptiste Trotignon, Marco Uccellini, Fernanda et Bernarda de Utrera, Francesco Venturini, le groupe Venus, Alexander Vertinsky, Boris Vian, Pauline Viardot, Sid Vicious (John Simon Ritchie), Heitor Villa-Lobos, Village People, Fabio Viscogliosi, Antonio Vivaldi (beaucoup), Richard Wagner (notamment les treize CD, aux éditions Orfeo, de Der Ring des Nibelungen dirigé en 1953 par Clemeens Krauss), Tom Waits, Fats Waller, Ethel Waters, Carl Maria von Weber, Junior Wells (Amos Blackmore Wells), Robert White, Barney Wilen, Mary Lou Williams, Les Yeux Noirs, Lester Young, Riccardo Zandonai, Frank Zappa (beaucoup), Pietro Andrea Ziani…
Quel est le livre que vous aimez relire ?
“Les couilles, dix façons de les préparer” de Laëtitia Visse aux Éditions de l’Épure.
Quel film vous fait pleurer ?
Tous les derniers Depardieu, tellement il joue mal désormais.
Quand vous vous regardez dans un miroir qui voyez-vous ?
Un barbu.
A qui n’avez-vous jamais osé écrire ?
À Gérard Depardieu, pour le lui signifier.
Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?
Venise au printemps.
Quels sont les artistes et écrivains dont vous vous sentez le plus proche ?
Pour me limiter à quelques créateurs d’images immobiles en deux dimensions et à quelques écrivains (presque des pioches de hasard en fonction de ce que m’envoient mes neurones à instants foudroyés) : Guillaume Apollinaire, Antonin Artaud, Georges Bataille, Charles Baudelaire, Samuel Beckett, Pierre Bonnard, William Burroughs, Jacques Cauda, le photographe François Christophe, Robert Crumb, Édika, Goya (Francisco de, pas Chantal), Pierre Guyotat, James Joyce, Willem de Kooning, Édouard Manet, Henri Matisse, Claude Monet, Valère Novarina, Bernard Ollier, Pablo Picasso, Christian Prigent, Jean-Marc Reiser, Christophe Tarkos, le Titien et le Tintoret, Roland Topor, Cy Twombly, Bram van Velde, Véronèse…
Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?
Trente-trois ans de moins, quand j’ai rencontré ma Belle et que Paris était encore une fête.
Que défendez-vous ?
Idéologiquement, vous voulez-dire ?… Hum… Il y aurait beaucoup à dire… Le salaire à vie ; un communisme sans autorité centrale (ni même du tout, d’ailleurs) ; la fin de la civilisation industrielle ; le droit à la paresse ; l’anarchisme épistémologique de Didier Raoult ; la comptabilisation des abstentionnistes à toutes les élections ; le droit de vote des étrangers résidant en France depuis un ou deux ans ; la destruction systématique des productions de Jeff Koons ; la grève générale ; la disparition du marché de l’art ; le pillage systématique des magasins de luxe ; le droit pour les médecins de soigner et pour les patients d’être soignés comme ils le veulent ; la fin des broyages de poussins ; la possibilité pour Benjamin Griveaux de se masturber en public sans perdre sa dignité ; le devoir de réserve de Gérald Darmanin ; le droit pour toutes les femmes (et pas seulement les Femen) de se promener seins nus dans la rue ; la fin de l’école obligatoire (qui ferait peut-être remonter un peu l’envie de s’instruire) ; un doublement des salaires de tous les personnels soignants ‘bas de gamme’, éboueurs et autres indispensables esclavagisés ainsi qu’on a pu l’observer au printemps ; l’exil volontaire d’Emmanuel Macron au Liban (ou ailleurs, il n’est pas nécessaire d’ajouter du malheur au malheur des Libanais) ; des kolkhozes et des soviets qui essaiment (ou SM pour ceux qui aiment) ; la réappropriation des moyens et des finalités de production par les producteurs ; la fin de l’art officiel ; une remise en cause du tabou sur le cannibalisme ; l’interdiction des produits à obsolescence programmée ; l’égalité réelle des sexes mais sans y inclure les sextoys ; la fin de tous les pesticides et le retour des mouches bleues ; la possibilité de péter en public sans être stigmatisé (même pour un élu) ; la mise à la retraite expresse de Gérard Depardieu ; des cours de mal parler et mal écrire la langue française ; un enseignement, à côté de la philosophie, de l’antiphilosophie ; la lecture obligatoire, dès cinq ans, des œuvres complètes de Bernard Ollier ; la mise en place de modules (stages ou autres) d’expérimentations de la substitution de larmes à l’arme ; le projet (qui l’a ?) de redonner leur place aux fous dans cette société de… fous ; et de… quoi ? la mort : cesser de lui montrer, pour la rendre pornographique, nos culs…
Que vous inspire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est donner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”?
C’est bien vrai, ça !
Que pensez-vous de celle de W. Allen : “La réponse est oui mais quelle était la question ?“
Que la question était sans doute « Non ?… »
Quelle question ai-je oublié de vous poser ?
Celle-ci : « Pourquoi avoir choisi Ouille comme nom de votre revue ? » Réponse : « Parce qu’Ouille c’est qu’ça fait mal. »
Présentation et entretien réalisés par jean-paul gavard-perret pour leitteraire.com, le 18 août 2020.
L’article de Jean-Paul Gavard-Perret est admirable de verve élogieuse et d’imagination ; je l’en remercie vivement.
MAIS
Mais – premier – ma mère : qui est-ce qui t’a donné la permission d’parler d’ma mère et d’mes relations avec elle, qu’t’as connu ni l’une ni les autres, morpion, et en plus avec d’la sauce d’branlette d’psychologie d’prisunic, t’as pas honte à ton âge ?
Et – deuxième mais : où qu’t’es allé chercher qu’j’s’rais un qu’aurait pour qui ou quoi qu’ce soit d’la tendresse, vieille fesse ? C’est pas possible d’écrire des insanités pareilles ! Faut vraiment qu’tu t’veuilles journaliste pour oser divaguer à c’point !
En plus, dans l’interviouve dont tu m’as envoyé les questions avec la liste des prestigieux qui y avaient précédemment répondu, j’ai jamais déclaré qui y a pas de rapport sexuel mais (troisième) qu’y a pas de sapport rexuel – rien à voir avec la doxa lacanoïde qu’t’essaies d’me faire endosser en lousdé.
Et puis dans « c’est qu’ça fait mal » « mal » était en italique, espèce de bille, pour suggérer qu’OUILLE ça fait mâle, histoire de s’moquer un peu gentiment de c’qui fait mâle – visiblement t’avais pas percuté, t’es pas fort en homophonies ou alors t’aimes pas les ailes (j’ai bêtes tes) qu’huppe Luce…
Et l’intitulé thématique du n°1 d’OUILLE, c’est pas Ici ce n’est pas la République (putain, t’entends pas comme ça sonne lourd ?!), mais (quatrième) Ici c’est pas la République : Dutronc, Lanzmann, Jacques & Jacques, c’était pourtant indiqué en première de couv – tu sais pas lire ?… Madame l’existence, elle s’appelle la chanson.
Enfin, ça t’f’rais mal (l’cas d’le dire) d’mentionner au moins une fois l’nom d’OUILLE complet : OUILLE. Le mensuel condomois qui va casser en deux l’histoire du monde ? Rapport à Condom (dans l’Gers) et à Nietzsche (l’Surhomme qu’t’es pas, la preuve).
Ces quelques rectifications posées, encore merci pour cette interviouve en différé et ce magnifique papier, mais (cinquième et dernier) moi, dans OUILLE, je n’suis qu’un entre autres, et plutôt adepte de la gadouille – raison pourquoi plusieurs fois par jour et dans la même eau à mesure de plus en plus savonneuse et sale, j’me lave et relave et relaxe (cf. photo).
Jérôme Greiner, 29 août 2020
Quelles délices !
Épatant !
L’article de Jean-Paul Gavard-Perret est admirable de verve élogieuse et d’imagination ; je l’en remercie vivement.
MAIS
Mais – premier – ma mère : qui est-ce qui t’a donné la permission d’parler d’ma mère et d’mes relations avec elle, qu’t’as connu ni l’une ni les autres, morpion, et en plus avec d’la sauce d’branlette d’psychologie d’prisunic, t’as pas honte à ton âge ?
Et – deuxième mais : où qu’t’es allé chercher qu’j’s’rais un qu’aurait pour qui ou quoi qu’ce soit d’la tendresse, vieille fesse ? C’est pas possible d’écrire des insanités pareilles ! Faut vraiment qu’tu t’veuilles journaliste pour oser divaguer à c’point !
En plus, dans l’interviouve dont tu m’as envoyé les questions avec la liste des prestigieux qui y avaient précédemment répondu, j’ai jamais déclaré qui y a pas de rapport sexuel mais (troisième) qu’y a pas de sapport rexuel – rien à voir avec la doxa lacanoïde qu’t’essaies d’me faire endosser en lousdé.
Et puis dans « c’est qu’ça fait mal » « mal » était en italique, espèce de bille, pour suggérer qu’OUILLE ça fait mâle, histoire de s’moquer un peu gentiment de c’qui fait mâle – visiblement t’avais pas percuté, t’es pas fort en homophonies ou alors t’aimes pas les ailes (j’ai bêtes tes) qu’huppe Luce…
Et l’intitulé thématique du n°1 d’OUILLE, c’est pas Ici ce n’est pas la République (putain, t’entends pas comme ça sonne lourd ?!), mais (quatrième) Ici c’est pas la République : Dutronc, Lanzmann, Jacques & Jacques, c’était pourtant indiqué en première de couv – tu sais pas lire ?… Madame l’existence, elle s’appelle la chanson.
Enfin, ça t’f’rais mal (l’cas d’le dire) d’mentionner au moins une fois l’nom d’OUILLE complet : OUILLE. Le mensuel condomois qui va casser en deux l’histoire du monde ? Rapport à Condom (dans l’Gers) et à Nietzsche (l’Surhomme qu’t’es pas, la preuve).
Ces quelques rectifications posées, encore merci pour cette interviouve en différé et ce magnifique papier, mais (cinquième et dernier) moi, dans OUILLE, je n’suis qu’un entre autres, et plutôt adepte de la gadouille – raison pourquoi plusieurs fois par jour et dans la même eau à mesure de plus en plus savonneuse et sale, j’me lave et relave et relaxe (cf. photo).
Jérôme Greiner
Bon, c’est mon poto, mais quand même, que c’est bon à lire.
Excellent!!! J’adore votre authenticité.
J’adore !