Patrick Bogner, Hivernies
Dans le prolongement de Erdgeist, Patrick Bogner se rapproche des latitudes plus froides si bien que, pour lui, ces paysages sont marqués par l’absolu et la transcendance car, écrit-il , « ils me portent à interroger leur mystérieuse soumission aux puissances invisibles, me référant à la culture chinoise, à la notion de vide et de plein chère à François Cheng ».
Le photographe se charge dans cet esprit de rendre l’immatériel contenu dans le tangible à travers l’espace muet et originel de l’hiver au-delà du cercle arctique. Sa puissance hostile pousse à la quête d’une forme de ssacré. C’est l’occasion de méditer sur le vide, le silence là où le réel semble saisi dans son invisibilité.
jean-paul gavard-perret00
Patrick Bogner, Hivernies, L’Atelier Contemporain, Strasbourg, 2024, 144 p. – 30, 00 €.
