Lionel Ray, Les récits de l’ombre et autres poèmes

Lumière de l’ombre

Ce texte reste autant pro­gram­ma­tique que por­teur de coups « d’après » (et non d’apprêt) por­tés au réel. Il avance en multi-faces. Et contre la poé­tique du désastre et de son simple constat, l’auteur — dans l’alliance des phé­no­mènes de la fic­tion et de la réa­lité — ne fige rien.

Ces deux régimes s’émancipent de leur cadre d’ombre. Ils trouvent une « exti­mité » jusqu’au sein de l’intime en ce qui peut être consi­déré comme un affran­chis­se­ment de l’acte d’écrire. L’écriture devient exten­sible selon divers types d’ambiguïtés nar­ra­tives concer­tées. Elle se seg­mente en plans-séquences. L’auteur y met à nu l’ambiguïté du réel et de sa nar­ra­tion poétique.

Surgissent une plé­ni­tude par­ti­cu­lière et une dou­ceur silen­cieuse et étrange. Dans ce livre, le corps est fixé en des com­po­si­tions mini­ma­listes lorsque tout est en fuite — comme,  et peut-être, l’amour.

jean-paul gavard-perret

Lio­nel Ray, Les récits de l’ombre et autres poèmes, Gal­li­mard, collec­tion Blanche, 2023, 80 p.

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