Florence Noiville, Milan Kundera. “Écrire, quelle drôle d’idée !”

Une plai­san­te­rie littéraire

Une ami­tié ancienne lie Flo­rence Noi­ville et son mari à Milan Kun­dera et son épouse Vera. Cela valait-il ce sal­mi­gon­dis ou ver­biage hagio­gra­phique ?
Pas ques­tion ici de redé­cou­vrir l’oeuvre mais de faire du “Gala” lit­té­raire. Et ce n’est pas parce que Kun­dera ne parle plus qu’une telle “enquête” est utile.

L’auteure nous livres des mor­ceaux de bar­baques en patch­work sans le moindre inté­rêt. Il y a là des déjeu­ners au Tou­quet, des visites à leur appar­te­ment, des ren­contres au café, ou dans une auberge.
De l’intelligence de l’œuvre de Kun­dera, il ne reste rien dans ce que l’auteure prend comme cour­roie de transmission.

Demeure sans doute avant tout l’intérêt com­mer­cial de Gal­li­mard pour cette mora­line en cake conçue pour faire connaître un écri­vain dont, ici, de l’ironie et de la dés­illu­sion ne reste rien sinon cette plai­san­te­rie hagiographique.

jean-paul gavard-perret

Flo­rence Noi­ville, Milan Kun­dera. Écrire, quelle drôle d’idée !, Gal­li­mard, Hors série Lit­té­ra­ture, Paris, juin 2023, 320 p. — 21,00 €.

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