Par monts et par vaux
Cette série s’intègre s’inscrit dans l’interprétation artistique personnelle du paysage par Enzo Crispino et de son enquête sur un territoire aux connotations historiques très importantes.
Et le créateur de préciser : “Depuis des années, ma prédilection pour l’interprétation artistique du paysage est motivée par un aphorisme du philosophe suisse Henri Frédéric Amiel « Un paysage est un état d’esprit ».”
L’objectif de l’artiste n’est pas de représenter mais de fournir un regard affûté. Loin de tout maniérisme, il se voudrait une sorte de Cézanne de l’époque postmoderne. Le regard n’a pas besoin d’autre lieu que celui de l’image elle-même.
C’est là à la fois un moyen de témoigner de ce qui est et de s’émanciper de la nature. La force de ses photographies tient à leur qualité de surface et de “matière”. Il y a là à la fois le génie du lieu et la hantise du non-lieu. Ou si l’on préfère, une sorte de pouvoir de la puissance de l’air italien loin de tout folklore touristique.
Crispino fait ce que les peintres ont toujours fait : à savoir, transférer du perçu dans un contexte donné. S’y éprouve un mouvement au sein de la fixité.
L’artiste y propose une autre mise au point de ce qui est.
jean-paul gavard-perret
Enzo Crispino, Sur les terres de Matilde di Canossa, 2023.
www.enzocrispino.com
Merci Prof. Gavard-Perret.
Bravo Monsieur Crispino ! lBelle photo et critique top de JPGP . Le paysage est là dans tous les états de votre talent …y compris celui de savoir dire MERCI
Bonjour Monsieur Villeneuve Je m’excuse de ne pas vous avoir remercié, je m’en rends compte maintenant.
Je vous remercie de votre attention.
Enzo Crispino