Marco Campi, Journal d’une pandémie

Jour­nal d’une résurrection

C’est étran­ge­ment et après plu­sieurs mois d’épreuves qu’en octobre 2020 Marco  Campi est allé pho­to­gra­phié pour la pre­mière fois  le cime­tière monu­men­tal de Milan. Qui connaît l’Italie sait l’importance que gardent en ce pays de tels lieux non dénués de chef-d’oeuvres archi­tec­tu­raux mémo­riels.
Mais le pho­to­graphe y a redé­cou­vert  des espaces ouverts rem­plis d’une beauté unique qu’il trans­fi­gure en élévations.

Un tel espace devient pour Campi, à tra­vers de nom­breuse déam­bu­la­tions au fil du temps, un endroit où il n’y a pas que des stèles ou sépul­tures.
Beau­coup de vivants s’y recueillent ou ne font que passer.

Le cime­tière mila­nais est donc devenu le pré­texte à une dérive visuelle aussi confon­dante que sculp­tu­rale mais pour célé­brer avec une poé­sie plas­tique par­ti­cu­lière  la vie qui passe plus que la mort qui retient.

jean-paul gavard-perret

Marco Campi, Jour­nal d’une pan­dé­mie, 2023.
https://marcocampi.photoshelter.com/index

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