Poursuivant sa veine romanesque ou presque, Eric Dubois propose deux récits qui n’en font qu’un et ce, là où son coeur balance.
Puisqu’il y a là l’amour et l’écriture, l’écriture de l’amour et l’amour de l’écriture.
Mais tout n’est pas toujours simple dans les relations humaines comme eu égard à l’âme humaine agrémentée de “faux plafonds”, nous dit l’auteur forcément prêchant pour sa paroisse mais ce n’est pas la seule. Ce qui séduit dans ce double récit tient avant tout à son naturel et sa légèreté même lorsque le sujet ne s’y prête pas.
Quand il s’agit de la littérature, ça marche car l’écriture n’est pas un sujet sérieux — du moins au sein du commerce courant. Et question passions charnelles, il faut tenter de les vivre en faisant abstraction du passé.
Ces récits gardent pour avancer un ton camusien : du moins celui de L’Etranger plus que de La Chute.
Le lecteur ne peut parler à les lire d’optimisme mais, les choses étant ce qu’elles sont, Dubois les optimise.
jean-paul gavard-perret
Eric Dubois, Paris est une histoire d’amour, Editions Unicité, Saint Chéron, décembre 2022, 58 p. — 13,00 €.