Maria Novello, Abandons

Le sur­anné

Pour Maria Novello, le déla­bré raconte des his­toires qu’elle retrace avec une fac­ture volon­tai­re­ment “sale” en accord avec sa thé­ma­tique. “Mon regard se porte sur le déca­dent et pas seule­ment sur ce qui est ici et main­te­nant”, his­toire de mon­trer le tra­vail du temps.
Le tout en se pro­me­nant sans but à l’écart des routes tou­ris­tiques, le long d’un tron­çon de côte.

Elle reste ici sau­vage — ou à l’abandon. Et ce, dans des cou­leurs pas­sées comme pour sou­li­gner ce qui est par ce qui fut de construc­tions dégra­dées et vouées désor­mais à l’indifférence géné­ra­li­sée.
Tout parle ici le silence dans ce qui devient une méta­phy­sique des lieux entre réa­lité et nostalgie.

Si bien que, comme l’écrit la pho­to­graphe, “le temps devient élastique”.

jean-paul gavard-perret

Maria Novello, Aban­dons, 2022.

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