Dominique Quélen, Quélen = enqulé

Mouve­ments

Domi­nique Qué­len col­la­bore régu­liè­re­ment avec le com­po­si­teur Auré­lien Dumont depuis l’opéra “Villa des morts” (2007) et aussi avec Chris­tophe Pet­cha­natz et son groupe Klimperei2, Misato Mochi­zuki, Gérard Pes­son, NOORG (Loïc Gué­nin et Éric Bro­chard) ou Mat­thias S. Krü­ger.
Ses textes abou­tissent à des livres ou à de maté­riaux pour de tels compositeurs.

Les quatre textes qui com­posent ce livre mettent en exergue cer­tains “dys­fonc­tion­ne­ments” du corps sou­mis à diverses pres­sions par l’action des bras, des doigts, de la bouche, etc. dans dif­fé­rents types de chif­frages de péné­tra­tions ou expul­sions.
Par­fois au nom d’une mère (exas­pé­rée), par­fois en nom “propre” de l’auteur (enfin presque).

Le tout au nom d’Eve ” écer­ve­lée, mégère exempte d’entendement et de pen­sée sen­sée”. Mais le ser­pent est là qui veille et sait qu’il s’agit du verbe. Les péchés capi­taux sont pré­sents et sur­tout celui de la chair en divers lieux et pos­tures — mais nous n’en diront pas plus.

“JE” sans être un autre reste un sacri­pant dont la force demeure un lan­gage toni­truant propre à per­cer toutes les poches d’ombre en vastes mouvements.

jean-paul gavard-perret

Domi­nique Qué­len, Qué­len = enqulé, Edi­tions Louise Bottu, Paris, mai 2022, 94 p. — 14,00 €.

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