Le temps n’a pas de prise sur Silvaine Arabo.
Elle poursuit sa route même si elle n’est pas toujours fleurie et sait au besoin “Continuer à faire comme si”.
Pour elle, l’amour est toujours présent et sous diverses manifestations jusqu’à inventer “les sexualités muettes du cœur ” et réimager un possible sous les paupières “fatiguées de l’absence”.
Silvaine Arabo reste autant mère courage qu’amante. Poreuse à tout ce qui l’entoure avec un sentiment de la perte que forcément le passage du temps induit.
Existe dans cette poétique une morale de l’existence. Elle n’a rien d’égotique et permet de comprendre le chaos du temps.
Tout est puissant dans ce ressourcement à l’essentiel : les “miettes d’argile et d’eau” comme “l’âpreté crue du bleu”.
jean-paul gavard-perret
Silvaine Arabo, Capter l’indicible, éd. Rafael de Surtis, Coll. Pour une Terre interdite, 2021, 80 p. — 15,00 €.
Ô fidèle et tendre amie de JPGP toujours sensible à votre poésie ! Il a raison . Votre finesse analytique capte tout notre esprit et l’indicible saisit notre cœur