Robert Nedelec apprend sans prêcher et par son écriture et ses propos à rouvrir les yeux là où le texte échappe au papier glacé et aux règles édictées par les maîtres des rhétoriques poétiques. Dans ses dérives et loin de triviales agonies, des fantômes pagaient sur une poésie fleuve avec des mots à la coruscante “impiété” qui raviraient Czezlaw Milosz et Nabokov si, en chats de nuits, ils étaient encore parmi nous.
Libre, le poète met à l’index jusqu’aux dieux qui s’immiscent dans les rêves auxquels eux-mêmes n’ont jamais cru. Ici, le poème n’a pas besoin de vaisselle d’argent : il sèche dans le jardin pour que les giboulées soient moins soudaines. Les mots germés accouchent d’impertinences mais de manière vivante avec une idée neuve du “coup de dé” que Mallarmé lança en son temps.
Nedelec le relance pour mesurer l’erreur dans lequel le premier s’était fourvoyé. Et lorsqu’il reprend comme lui la rue du Havre, c’est pour ne rien cacher des brèches du quotidien, des chairs festives et de la diaphanéité de ce que certains nomment “péchés”.
Entretien :
Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Le ciel bleu, peut-être, le ciel bleu, si tant est qu’il le soit parfois, le ciel, s’il est d’un bleu capable de provoquer ces rires et ces pleurs dont il ne maîtrise pas le débit, le ciel bleu, et une autre sorte de couvercle, convenant pour un autre titre – et ce pourrait être pourquoi tu te lèves aujourd’hui, bonhomme, parce que le ciel est gris, parce que le ciel est gris, et parce que la couleur ne change pas grand-chose à la réalité supposée du décor dans lequel on joue sa partie et son tout… Voilà ce qui me pousse le matin à ne pas rester couché, le fait que le ciel soit bleu, le fait qu’il soit gris, et, bien sûr, la merveille à deux balles de ces brouillons abominables dont, par paresse crasse plus que par bravade, je me dis autorisé à en cochonner la surface pour que surgisse le soleil…
Que sont devenus vos rêves d’enfant ?
L’enfant que j’ai cru connaître n’a pas eu d’autres rêves que ceux qui, de temps en temps, lui pourrissaient la nuit, l’enfant que j’ai cru connaître, et qui me ressemblait peu, tellement empêtré dans ses gestes et dans le galimatias qu’il agrégea rapidement à celui de la parole plus ou moins sacrée dont on le gavait, celui qui avait emprunté ma peau, et tout cela qui, à cause d’elle et des frissons qui la soulevaient sans raison, lui trottait souvent dans la tête… Enfant, je n’ai jamais eu de ces rêves dont je pourrais affirmer ici qu’ils m’appartenaient en propre, mais j’en ai eu lorsque j’ai grandi, et ils ont ensuite vieilli en même temps que moi, se sont asséchés comme figues, et je les conserve à présent dans un écrin de matière vile, à disposition de qui en serait curieux…
A quoi avez-vous renoncé ?
On ne se défait jamais, du moins je veux le croire, de ce à quoi l’on a cru, il en reste toujours un dépôt quelque part, ou une incrustation ineffaçable, et il en est souvent de ce que l’on nomme renoncement, et qui l’est donc superficiellement, lorsque ce mot sort du bois et se répand en discours aux intentions courues d’avance ou en aveux d’abandons ou de péchés originels, comme de la contrition dont on ânonnait l’acte autrefois en groupes compacts, mon dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé, mais j’ai compris maintenant que, ce faisant je vous déplaisais, j’ai tout compris et me frappe trois fois le cœur… Cela dit, j’ai pu me tromper évidemment, et je ne me bercerai jamais de l’illusion qu’il suffit de faire pénitence pour se laver de ses taches…
D’où venez-vous ?
J’espère que je viens d’où je ne suis pas allé et où j’ai pourtant vécu mes meilleures rencontres, d’un coin perdu dont chacun sait qu’il est vain de le chercher dans sa mémoire ou sur les cartes – que je viens d’un trou dont nul ne sait exactement dans quelle terre il fut creusé, ni par quel personnage ambigu… J’ai bien connu, lorsque j’étais enfant, un homme, qui avait l’âge d’être mon père et qui cochait toutes les cases pour prétendre à ce statut, bien que, de père, il n’en ait pas eu quant à lui, et qu’il n’ait jamais voulu, à ce que l’on m’en a dit, rencontrer celle qui le mit au monde… Si je viens de quelque part, c’est sans doute de son pays, tellement je lui ressemble – et si je me suis ensuite placé dans cet ailleurs intermédiaire où l’on ne doit rien à personne…
Un petit plaisir ?
N’importe quoi – à part peut-être ma première gorgée de chouchen ou de lambig, ou ma première cigarette, et tout le fatras de ce bazar initiatique qui me fut souvent pénible et dont, a posteriori, certains chantent souvent les vertus… N’importe quoi, c’est-à-dire… Et là, je réfléchis quelques secondes – un petit plaisir, dites-vous, eh bien, constater par exemple que j’ai encore le cœur qui bat, une grosse quarantaine de pulsations minute, lorsque j’ai de sérieux doutes quant à ses capacités à remplir ses fonctions d’organe vital, et qu’il ne s’affole pas quand je le ressuscite d’entre les presque morts où je l’avais relégué – ou alors marcher bien au-delà du panneau marqué danger, quand l’été finit en apothéose, lors des grandes marées et des premières tempêtes…
Qu’est-ce qui vous distingue des autres poètes ?
Le fait peut-être de ne l’être qu’à la marge, si du moins l’on désigne ainsi ces gens qui, sous couvert de poésie, s’épuisent à coucher, sur le papier ou ailleurs, de purs produits d’écriture qu’ils baptisent encore poèmes – le fait de feindre de me comporter comme eux alors que, différent de tous ceux de la bande, je n’agis qu’à mon idée, raison pour laquelle je ne donne d’ailleurs à personne d’interviews, qu’ils soient intempestifs ou fabriqués au moule… Ce qui me distingue, c’est peut-être de ne voir parfois dans ce que j’écris que de la bouillie pour les chats – ou de ne jamais parvenir en chemin à m’approcher significativement de personne tellement me paraît peu praticable la distance qui sépare chacun de soi-même et, a fortiori, de tous les autres…
Quelle est la première image qui vous interpella ?
Sans doute, comme chacun, celle de mon reflet dans la glace – mais j’ai compris assez vite qu’elle n’avait pas grand-chose à voir avec moi, et j’ai donc, à un stade plus avancé de mon développement, souvent tourné la tête avant de comprendre qu’il y avait derrière moi une autre tête à l’origine de ce phénomène bizarre… N’ayant donc jamais bien intégré ce qu’il fallait imaginer ou croire en la matière, je me souviens d’avoir été ensuite sollicité par l’image d’un christ embarqué dans un rude chemin de croix, laquelle se trouvait dans mon missel, ainsi que par celle de Jane Mansfield, trouvée, dans l’emballage d’un bubble-gum que vendait une vieille demoiselle à moustache, dans une boutique aussi peu avenante qu’elle, sise à deux pas de mon école…
Et votre première lecture ?
«La puissance et la gloire», de Graham Greene. J’avais autour de douze ans, je crois. Je n’y compris rien, mais je trouvai pourtant à la fréquentation de cette traduction un plaisir que je ne m’expliquai pas, et qui m’incita à une sorte d’interrogation qui me tint longtemps – et dont il doit me rester quelque chose… Ce livre secouait en tout cas la poussière dont m’avait encombré la lecture des ouvrages jeunesse qui m’étaient parfois offerts, des romans édifiants de la bibliothèque paroissiale et des sottises pour adolescentes attardées que mes sœurs, d’une dizaine d’années plus âgées que moi, avaient abandonnées dans le grenier de la maison. Je ne sais plus pourquoi je l’avais choisi – à cause de son titre, peut-être, et de l’illustration qui en occupait la couverture ?..
Quelles musiques écoutez-vous ?
Je n’ai pas reçu d’éducation musicale, et il m’a donc fallu faire avec ce qu’il m’était donné d’entendre, en l’absence de tout repère autres qu’émotionnels. Autant dire donc que j’ai écouté, parce qu’elles me parlaient à tel moment de ma vie, des tas de musiques que, pour beaucoup, j’ignore aujourd’hui – mais l’attrait de chacune se trouve encore souvent dans le souvenir que j’en ai… Mon premier vrai choc fut causé sans doute par la découverte de John Coltrane. Je l’écoute encore quelquefois, et cela me touche toujours, comme m’émeuvent, en concert surtout, telles interprétations de Beethoven, Janacek ou Chostakovitch… et tellement d’autres – à l’instar de beaucoup de béotiens, mes plaisirs en la matière sont multiples et assez peu hiérarchisés.
Quel est le livre que vous aimez relire ?
Je ne relis plus souvent aujourd’hui. Trop vieux peut-être – et il me resterait, si j’en avais encore le temps, tellement à découvrir… Comme beaucoup, j’ai eu une quantité de poètes à mon chevet – Rimbaud, Char, Bonnefoy, Gracq etc… Je pourrais en ajouter cent autres sans pour autant être plus original. Je les relisais sans cesse, et s’il m’arrive encore de le faire, ce n’est plus que par morceaux, et à l’occasion. Parfois je me demande si je n’aurais pas encore quelque chose à apprendre d’eux… bien que, lorsque je les revisite, j’ai le sentiment de les connaître à peu près par cœur… Hors poésie, si l’on veut, j’ai relu entièrement Dostoïevski il y a peu (parfois dans deux traductions), et, en majeure partie, Faulkner, Kafka, autant que Balzac ou Saramago etc…
Quel film vous fait pleurer ?
Aucun film, je crois, ne fait pleurer les gens qui, comme moi, se piquent vaguement de cinéphilie – et surtout pas ceux dont on vous affirme sur telle radio qu’ils vous tireront forcément des larmes. La raison en pourrait être qu’ils sentent souvent venir de trop loin les signaux de potentiels écoulements lacrymaux, lesquels coïncident alors avec des fautes grossières de mise en scène, des scénarios lourdingues ou à rallonges maladroites, ou des montages où demeurent d’inutiles surcharges… Quelques-uns m’émeuvent pourtant, mais cela procède probablement d’une émotion de nature surtout esthétique. Parmi ceux-ci peut-être, et pour ne nommer que deux des metteurs en scène qui tournent encore, ceux de Hong Song-soo ou de Sharunas Bartas…
Quand vous vous regardez dans un miroir qui voyez-vous ?
Question à ne jamais poser à quelqu’un à qui l’on a cru bon de coller parfois l’étiquette de poète sans qu’il en ait éprouvé le besoin de se rebeller ni, a contrario, d’abonder dans le sens un peu réducteur que suppose un tel classement. Dans cette affaire, comme dans bien d’autres, qui ne s’insurge pas contre l’image qu’on lui renvoie de lui-même consent autant que celui qui en fait des tonnes pour qu’on le reconnaisse à ce qu’il croit être… Quant à moi, il m’est donc impossible d’y répondre, puisqu’il me faudrait déclarer au préalable que je diffère de tous les possibles reflets de ma personne, ce qui serait à la fois vérité et mensonge. Remarque annexe : si j’avais l’illusion de sortir du champ que je définis de la sorte, cela, je le crois, n’y changerait pas grand-chose…
A qui n’avez-vous jamais osé écrire ?
Je suis breton d’origine – et de cœur aussi d’ailleurs. Je suis venu vivre en Provence pour diverses raisons. Parmi celles-ci sans doute, le fait qu’y résidait René Char, mais je n’ai jamais réussi à aller vers lui – même au moyen d’une correspondance, pour coller à votre question, alors que nous habitions à un jet de pierre l’un de l’autre… Le sentiment sans doute que la marche était trop haute – mais je m’interroge encore car c’est le seul de mes phares que je n’ai jamais approché de cette manière… Lorsque j’étais en Finistère, auparavant, j’étais proche aussi de Georges Perros et ne cherchait pas pour autant à le contacter – mais c’était différent : j’étais sûr que cela viendrait un jour, naturellement, et puis, ce mois de janvier 1978, cela devint impossible…
Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?
Aucun de ceux, en tout cas, qui figurent dans le livre des merveilles ou dans les guides qui vendent ce qu’on ne peut trouver à sa porte… Les villes ou lieux auxquels nous attribuons valeur de mythes se situent trop souvent hors du périmètre que nous fréquentons, et la frontière qui nous en sépare en demeure alors étanche… Par la seule volonté de Dali, pourtant la gare de Perpignan… et, si je n’y ai pas mis les pieds, je dirais, par boutade, que j’ai beaucoup fréquenté par contre ce qui restait, il y a une bonne soixantaine d’années, de celle de Plouescat (Nord-Armorique)… Objectivement, elle fut à mes yeux d’enfant le centre de monde, et si je lui octroie maintenant le statut de mythe, c’est sans doute parce qu’elle a depuis longtemps disparu du cadastre…
Quels sont les artistes et écrivains dont vous vous sentez le plus proche ?
Il y en a tant avec lesquels j’ai eu de bonnes relations de voisinage, et tant aussi avec lesquels les liens se sont ensuite distendus… Certes, quelques-uns ne m’ont jamais déçu, mais ce sont presque des exceptions, et, puisque la mesure de la proximité pâtit souvent du désarroi que l’on a pu éprouver devant tel écrit singulier, je ne saurais dire aujourd’hui si, par exemple, reprenant de tel poète admiré tel livre qui, inexplicablement, m’était tombé des mains, je ne lui trouverais pas à présent une signification à laquelle j’aurais d’abord été imperméable… Les livres, je crois qu’on les aime ou les déteste comme on s’aime soi-même, ou rejette son rôle, et l’éclairage que l’on porte sur leurs auteurs varie en même temps que celui-ci s’esquinte ou se rafistole…
Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?
Quelque chose d’extérieur aux souhaits que j’aurais formulés, et ce pourrait être de l’ordre du geste ou du regard – pas besoin de ruban ni de papier cadeau, l’étincelle suffit, ou même pas, le mince éclat qui agrandirait à lui seul la surface maladroitement bariolé de son décor… Quelque chose qui soit comme un antidote à la mort qui rôde dans les couloirs lorsque l’on passe sans les voir à travers les corps des autres occupants de ses mirages – qui force chacun à s’arrêter et à se coller au mur afin de céder à celle ou celui qui vient là-devant la presque totalité de la place, ou à réintégrer le miroir dont il est sorti par erreur… Quelque chose qui ne soit peut-être que leurre ou faux-semblant impitoyable, mais auquel on trouve pourtant plaisir à se laisser prendre…
Que défendez-vous ?
Le fort du rivage des Syrtes, sans doute, ou celui du désert des Tartares, avec toujours l’attention, tant rêveuse que vitale, que l’on doit garder lorsque l’on s’attelle à de telles missions. Nous attendons toujours nos barbares, je crois, dès lors que nous nous donnons pour tâche de défendre les images de bouts de terre, de chair ou d’âme, que nous portons sur nos dos de bête de somme, et nous attendons de la rencontre avec ceux dont les traces nous hantent depuis toujours qu’ils viennent à nous en toute confiance – je défends donc, comme chacun, mes halos et mes auréoles, les intégrant volontiers à la réa– la réa– la réalité qui fait des bulles dans mes vignettes de préado au visage couvert d’acné, et les remplissant d’onomatopées et autres effets de langue…
Que vous inspire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est donner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”?
L’amour, c’est… Et ensuite on tire du sac des bouts de phrases que l’on réunit aléatoirement les uns aux autres, et la vérité éclate, puisque ce sera forcément d’amour qu’il sera question dans les aphorismes, marivaudages ou romans à haut degré de formatage qui suivront… Alors, la phrase de Lacan ?.. A mon avis, elle ne convient pas mieux que n’importe quelle autre parmi celles qui me sont familières lorsqu’il s’agit de qualifier la relation amoureuse… «L’amour, c’est…», mais non, justement, parce que d’abord, et dans un inventaire qui ne finira jamais, l’amour ce n’est pas… Et ce que ce n’est pas ne peut être clairement énoncé dans le langage des analystes en quête d’indices et de preuves, galvaudant à l’envi ce mot – pour cela, on a les poètes, entre autres…
Que pensez-vous de celle de W. Allen : “La réponse est oui mais quelle était la question ?“
Je ne sais ce qu’il faut en penser, sinon qu’elle illustre des comportements qui ont cours aujourd’hui – mais pas plus qu’hier ni moins que demain… L’histoire en fournit en tout cas nombre d’exemples. Doit-on admettre que ce consentement préexistant à son propre objet, cet acquiescement qui s’est souvent manifesté jusque dans l’horreur, renvoie à une forme d’instinct grégaire, à un effet de meute, ou qui traduit un abandon inhérent à telle forme de système social ?.. La question n’étant pas tranchée, je me garderais de me fendre d’une réponse en forme de brève de comptoir… Sans doute faut-il donc l’entendre encore comme le constat d’une démission sur laquelle, comme poète, on ne peut agir qu’à la marge, et à l’aide des moyens très imparfaits de son bord…
Quelles questions ai-je oublié de vous poser ?
Toutes celles que je me pose moi-même et dont, oubliant la teneur à mesure qu’elles surgissent, je réponds oui peut-être, non sans doute, ou comment puis-je en être sûr, et que je reformule ensuite pour qu’à la parole la parole s’ajuste – toutes celles donc, qui, n’ayant pas de réponses immédiates présentent cette banale particularité qu’on peut sans inconvénient ne pas les entendre ou cuisiner à sa sauce leurs silences pour en arroser ses poèmes ou ses tranches de viande… Car que fait-on la plupart du temps lorsque l’on écrit sinon répondre à des interrogations qui s’estompent d’autant mieux qu’on les imagine fondamentales – que fait-on si ce n’est établir, par des bouts de réponses sans répliques recevables, le constat que s’équivalent oui et non ?
… ?..
C’est effectivement la question qui convient pour mettre un point final à cet entretien à distance – mais, comme le disait jadis un de mes instituteurs lorsque nous voulions lui vendre des arguments tendant à prouver que nous n’étions pour rien dans les méfaits dont il nous soupçonnait, cela paraît trop vrai pour l’être vraiment, ce qui peut signifier que l’on en rajoute une couche lorsque l’on n’a pas préparé avec assez de soin le support sur lequel on étale les couleurs de sa parole, ou encore que l’usage, même sincère, de celle-ci ne garantit en rien la véracité de ce qu’on raconte… J’y répondrai donc en concédant que les réponses à cet amical interrogatoire, si peu jouées soient-elles, s’égarent sans doute parfois, et pactisent avec l’oubli qui à tout retrouve une place…
Présentation et entretien réalisés par jean-paul gavard-perret pour lelitteraire.com, le 6 avril 2021.
Je ne retrouve pas ici tes fou rires Robert.…