Guido Guidi, Tra l’altro, 1976–81

Les grands che­mins de nulle part

Marcello Gal­vani a tiré des archives du pho­to­graphe ita­lien Guido Guidi 94 cli­chés petits for­mats en cou­leurs. La plu­part n’avait jamais été publiée.
Ils repré­sentent un lien entre deux étapes de la recherche du photographe.

Après ces tirages noir et blanc irré­vé­ren­cieux, Guidi s’intéresse à la cou­leur qu’il explo­rera plus tard à l’aide de plus grands for­mats. Se retrouve ici la fas­ci­na­tion de l’artiste pour les pay­sages les plus com­muns et a priori sans attrait par­ti­cu­lier.
Il s’agit de sai­sir ce que les autres pho­to­graphes laissent de côté afin de créer un contact avec le monde tel qu’il est pour qui nous sommes.

Existe cet “entre autres” des “monu­ments” qui n’en sont pas sinon ceux de notre quo­ti­dien.
Tout semble saisi comme au débotté et par­fois avec humour. Néan­moins, tout dans de tels pay­sages est calculé.

C’est un peu comme un film muet où le temps est arrêté.

jean-paul gavard-perret

Guido Guidi, Tra l’altro, 1976–81, Mack Edi­tions, Londres, 2020.

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